En direct
A suivre

«Debbie Harry» : Arte met à l’honneur la première icône féminine du punk rock

Personne n’a oublié cette image d’elle avec le tabloïd du jour avec le gros titre «Women are just slaves», un des nombreux clichés signés par son compagnon et partenaire musical Chris Stein.[Chris Stein]

À la tête du groupe Blondie, Debbie Harry a fait figure d’exception dans le monde machiste du rock.

Comparée à Marylin Monroe dans les années 1970 pour sa plastique très avantageuse, elle n'a pas voulu se cantonner aux rôles de muse ou de groupie et a fait exploser le cliché de la chanteuse pour GI en trop plein de testostérone.

En janvier 1979, avec le tube disco punk «Heart of Glass», dont elle a écrit les paroles, elle mélange les genres sans se renier. «J’en avais marre d’entendre ces chanteuses pleurer sur leur sort, se plaindre de leurs amants et des malheurs qu'ils leur causaient, expliquera-t-elle. J’ai voulu leur dire qu’il faut savoir laisser les pauvres types là où ils sont !».

Comment Angela Trimble, est-elle devenue Debbie Harry ?

Pour le savoir le documentaire «Debbie Harry, Atomic Blondie» à voir ce vendredi 28 février à 22h30 sur Arte revient sur l'enfance de la star et son expérience de serveuse, puis plonge dans les coulisses de la création du punk rock américain et son berceau le club CBGB à New York, où se pressaient ses figures emblématiques (les Ramones, Warhol, David Bowie et Iggy Pop…).

Le documentaire de Pascal Forneri dresse ainsi le portrait passionnant de toute une génération en même temps que celui d'une femme libre et fascinante, dont l'aura et le talent ont inspiré les plus grandes stars musicales féminines actuelles. Derrière les pages glacées des magazines qui en ont fait une femme fatale, elle dévoile une intelligence et un humour ravageurs.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités