Le magazine «Sport Reporter» analyse l’impact du réchauffement climatique sur le sport, et sur les changements profonds que cela entraîne pour les sportifs. Une enquête édifiante à découvrir le 22 novembre, à 20h, en clair sur Canal+.
Comme si l’immensité des efforts physiques qu’exige le sport de haut niveau n’était pas suffisant, les athlètes doivent désormais composer avec les conséquences du dérèglement climatique. Une variable qui modifie profondément leur préparation, et leur performance.
Lors des Mondiaux d’athlétisme organisés à Doha fin septembre 2019, au Quatar, le départ du 50 kilomètres marche – l’épreuve la plus longue de la compétition, et une des plus exigeantes physiquement – est donné à 23h. La température extérieure est de 33 degrés. Et le taux d’humidité dans l’air atteint 90%.
«Il s’agit de rester debout le plus longtemps possible. Y’a pas de stratégie. Y’a rien. C’est n’importe quoi», lâche ironiquement Yohann Diniz, champion du monde de la discipline en 2017. Comme beaucoup d’autres participants, il finira par abandonner face aux conditions extrêmes de la course.
Comme Yohann Diniz, faut-il s’habituer à faire du sport partout dans le monde sous une chaleur insoutenable ?
Le sport face à l’urgence climatique c’est dans « Terrains brûlants » samedi à 14h55 sur @CanalplusSport pic.twitter.com/IxS4DHpus7— Sport Reporter (@Sport__Reporter) November 8, 2019
Dans une enquête baptisée «Terrains brûlants», le magazine «Sport Reporter» part au quatre coins de la planète – Doha, Athènes, Tignes, Andorre, Pays-Bas, … – afin de mieux cerner l’impact du réchauffement climatique sur le monde du sport, ainsi que les solutions imaginées par les sportifs eux-mêmes pour y répondre. Plusieurs intervenants offrent leurs témoignages, notamment Tony Estanguet, président du Comité d’Organisation des JO de Paris 2024. Les téléspectateurs découvrent également le club de football «le plus écolo du monde» et ses infrastructures écoresponsables.