La polémique née de la diffusion, samedi soir, du clash qui a opposé les chroniqueurs de l'émission «On n'est pas couché», Christine Angot et Yann Moix, à l'ex-députée écolo Sandrine Rousseau, ne cesse de prendre de l'ampleur.
Un pétition mise en ligne sur le site Change.org par l'écrivaine Valentine Goby était en passe de réunir, ce lundi après-midi, les quelques 15.000 signatures réclamées afin de la remettre à France 2. Elle demande à ce que l'équipe d'ONPC fasse des excuses publiques à Sandrine Rousseau. Selon le texte de la pétition, cette dernière à été soumise à une «séance de mise à mort».
Sandrine Rousseau avait été invitée pour évoquer son livre, «Parler» (Flammarion). Disant elle-même avoir été victime d'une agression sexuelle commise par l'ancien député écologiste Denis Baupin, elle y appele les femmes victimes de violences sexuelles à «briser la loi du silence».
Mais lors de l'émission, Sandrine Rousseau avait été prise à partie de manière violente par Christine Angot, qui lui a notamment reproché la vacuité de son propos. «C'est un bla-bla (...) Il n'y a personne qui peut entendre la parole des victimes d'agressions sexuelles. On se débrouille», avait lancé cette dernière, qui raconte avoir été elle-même victime d'inceste lors de son enfance.
L'invitée, choquée par la virulence du ton employé par la chroniqueuse, n'avait pu retenir ses sanglots. Christine Angot, elle aussi en pleurs, avait ensuite quitté le plateau momentanément.
La secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a pour sa part adressé un signalement au CSA.
Info @franceinter Après le passage houleux de @sandrousseau dans #ONPC @MarleneSchiappa adresse un signalement au @csaudiovisuel #AngotMoix pic.twitter.com/VCIFfaOgwO
— Cyril Graziani (@cyrilgraziani) 2 octobre 2017