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Cannes 2017 : Michel Denisot : «La plus grande reconnaissance cinématographique est à Cannes»

Michel Denisot a couvert le Festival de Cannes pour la première fois en 1985. Michel Denisot a couvert le Festival de Cannes pour la première fois en 1985. [©Maxime Bruno
/CANAL+]

Pour la deuxième année consécutive, Michel Denisot est aux manettes du «Journal du festival» sur Canal+. L'émission plonge quotidiennement, et de façon originale, le spectateur au coeur de l’actualité cannoise.

Le concept a fait ses preuves et l'émission de Michel Denisot «Le Journal du festival» revient chaque soir à l'antenne de Canal+ pendant toute la durée de la 70è édition du Festival de Cannes (17-28 mai 2017).

Pionnier de l'aventure Canal+, le présentateur et producteur fait découvrir au public, grâce à ses équipes et à son expérience de plus de trente ans sur la Croisette, les coulisses de la grand-messe du cinéma qui rassemble chaque année la crème des réalisateurs français et étrangers et les stars venues du monde entier.

Vous êtes de retour cette année avec «Le Journal du festival».

L’année dernière, l’émission a plu. Elle sera d’ailleurs un peu plus longue cette année. L’objectif est qu’entre 20h35 et 20h55, les téléspectateurs aient le sentiment d’avoir passé la journée à Cannes avec moi et d’avoir rencontré tous ceux qui ont fait l’actualité du jour. L’originalité de l’émission vient du fait que c'est moi qui vais à la rencontre des acteurs et réalisateurs et que ce ne sont pas eux qui viennent en plateau. Cela créé un climat bien différent.

Canal+ revient en force sur la Croisette cette année.

A l’antenne, il n’y aura jamais eu autant de retransmission du Festival en effet. Parce qu’avant l’émission que je fais, il y a celle de Laurent Weil et Laurie Cholewa. Ils feront la montée des marches en direct et auront des invités en plateaux également. Pour les soixante-dix ans, j’ai aussi fait douze programmes d’une minute qui sont des petites friandises. Elles relatent les moments forts de l’histoire du Festival. Cela va de mai 1968 à la Palme d’or de Tarantino en passant par Brigitte Bardot et l’arrivée de Sharon Stone sur la Croisette.

Selon vous, qu’est-ce qui fait que la magie de Cannes opère chaque année?

Je couvre le Festival pour Canal+ depuis la création de la chaîne en 1984. A chaque fois c’est un plaisir nouveau parce qu’à chaque fois c’est différent. La magie est là parce qu’il y a une histoire. Les soixante-dix ans permettent d’insister sur celle-ci. Il y a eu des révélations, des découvertes de cinéastes, des moments de tension, des scandales aussi... Toute la palette du cinéma mondial est passée par Cannes à un moment ou un autre. La reconnaissance cinématographique peut être ailleurs mais la plus grande est à Cannes.

Quels sont vos meilleurs souvenirs du Festival?

En termes de palmarès, beaucoup de films m’ont marqué : «Pulp Fiction» de Tarantino, «Sous le soleil de Satan» de Maurice Pialat... En tant que producteur des cérémonies pendant vingt ans, je me souviens d’autres moments marquants. Mon plus beau souvenir de cérémonie est celui quand Vanessa Paradis est venue chanter «Le Tourbillon de la vie» à Jeanne Moreau. Une chose aussi me revient régulièrement à l’esprit quand je reviens à Cannes. C’est l’interview de Coluche en 1985 qu’on avait faite au fond de la piscine du Martinez en smoking et scaphandres.

«Le Journal du festival», du 17 au 27 mai à 20h35 en clair sur CANAL+.

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