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Tour de France 2015 : la montagne à l'honneur

Vainqueur du dernier Tour de France, Vincenzo Nibali sera l'un des favoris au départ de la 102e édition en juin prochain. Vainqueur du dernier Tour de France, Vincenzo Nibali sera l'un des favoris au départ de la 102e édition en juin prochain.[Jeff Pachoud / AFP]

Le parcours du Tour de France 2015 a été dévoilé, mercredi à Paris, et le profil de cette 102e édition fait la part belle aux grimpeurs.

 

Il n’y en a que pour les grimpeurs. Ou presque. Avec un seul contre-la-montre individuel (13,7 km) au menu, le jour du départ le 4 juillet à Utrecht (Pays-Bas), le tracé du Tour de France 2015, dévoilé hier, fait la part belle à la montagne.

«Si on ne grimpe pas, on ne gagnera pas le Tour 2015», a ainsi prévenu son directeur Christian Prudhomme.

La 102e édition de la Grande Boucle réserve en effet au peloton sept étapes de montagne et cinq arrivées en altitude, parmi lesquelles l’Alpe d’Huez et ses vingt et un lacets mythiques.

Programmée la veille de l’arrivée sur les Champs-Élysées (le 26 juillet), son ascension devrait offrir une ultime bataille entre les favoris.

«C’est un vrai Tour de grimpeurs, juge Jean-Christophe Péraud, 2e l’été dernier. A condition de bien passer la première partie.» Et elle ne sera pas de tout repos.

Car avant de rallier les Pyrénées puis les Alpes, les coureurs devront braver le vent, qui pourrait provoquer des bordures fatales le long des côtes néerlandaises (2e étape) et normandes (6e étape), dompter les pentes du Mur d’Huy (3e étape) et de Mûr-de-Bretagne (8e étape) et assurer dans le contre-la-montre par équipes (9e étape).

Ils devront surtout à nouveau maitriser les sept secteurs pavés, répartis sur 13,3 km entre Seraing et Cambrai (4e étape).

«Cela me plaît de retrouver les pavés. Ce sera très difficile et il conviendra de les reconnaître soigneusement», avance le récent vainqueur Vincenzo Nibali, qui avait construit une partie de son succès au cours de la 5e étape entre Ypres et Arenberg parcourue dans des conditions dantesques.

Preuve que le Tour peut se gagner, mais aussi se perdre à tout moment.

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