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«Paradis Paris» : on a vu nouveau film de Mariane Satrapi avec Monica Bellucci, et voici ce qu'on en pense

Monica Bellucci, André Dussollier, Alex Lutz, Rossy de Palma et Roschdy Zem sont réunis à l’écran dans le nouveau film de Marjane Satrapi. Baptisé «Paradis Paris», il sort ce mercredi 12 juin dans les salles obscures.

Des destins entremêlés. Cinq ans après «Radioactive», biopic sur la scientifique Marie Curie, la réalisatrice franco-iranienne Marjane Satrapi repasse derrière la caméra avec «Paradis Paris», un film qui signe également le retour de Monica Bellucci. L'icône italienne se glisse dans la peau de Giovanna, une ancienne star de l’opéra qui a été déclarée morte par erreur et qui attend désespérément des hommages de la presse, qui, malheureusement, ne viendront pas. 

En parallèle, on suit l’histoire de Mike, un cascadeur anglais qui doit défier la mort tous les jours, tout en s’occupant seul de son fils. Il y a également Dolorès, campée par l'actrice fétiche de Pedro Almodóvar, Rossy de Palma, une asthmatique qui enchaîne les cigarettes et décide de passer un pacte avec Dieu pour rester en vie plus longtemps que prévu. Les spectateurs croiseront aussi André Dussollier, alias Edouard, le présentateur d’une célèbre émission criminelle. Sans oublier Marie-Cerise (Charline Balu-Emane), une adolescente harcelée et dépressive après la diffusion d’une vidéo intime. 

une ode poignante à la vie et à l’amour

Tous ces personnages ne se connaissent pas, mais leurs destins vont s’entremêler dans la capitale, au coin d'une rue, sur la terrasse d'un café, et se connecter entre eux grâce à plusieurs figures universelles, comme une femme de ménage, un serveur ou encore un policier, interprété par Roschdy Zem. Très vite, on comprend que le fil conducteur n’est autre que la mort. Mais ce film choral est surtout une ode poignante à la vie et à l’amour. À travers toutes ces trajectoires de vies, basées sur des histoires réelles, il montre à quel point il faut du courage pour vivre, et ce, sans jamais basculer dans le pathos.

Existentiel et teinté d’humour noir, «Paradis Paris», le sixième long métrage de Marjane Satrapi, est peuplé de personnages attachants et bien construits auxquels chacun peut s’identifier. On retrouve une Monica Bellucci à la fois grave et lumineuse, et un André Dussollier extrêmement touchant quand sa mortalité se rappelle à lui. Impossible également de ne pas saluer l’excellente interprétation de Charline Balu-Emane, 17 ans, qui joue une partition audacieuse et délicate avec son ravisseur sadique, qui, malgré lui, finit par se transformer en psy. 

Ce film est aussi une belle déclaration à Paris, mais pas le Paris version carte postale, non, plutôt celui des petits cafés. Marjane Satrapi célèbre une ville lumière et cosmopolite où les accents et les cultures se mélangent, de l’Italie à l’Espagne en passant par la Colombie. «La rue, je l’aime comme elle est. Rien n’est nettoyé. Rien. On est à Paris, on pose la caméra et on filme les hasards et les surprises qui s’offrent à nous», a déclaré la réalisatrice de «Persepolis». Déjà bien fourni, le casting est complété par Alex Lutz, Eduardo Noriega, Martina Garcia et Gwendal Marimoutou, découvert dans l’émission «The Voice». 

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