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«Cabrini» : qui est Francesca Cabrini, cette religieuse canonisée qui a inspiré le biopic au cinéma ?

L’actrice italienne Cristiana Dell'Anna se glisse à merveille dans la peau de l’héroïne. [© Saje Distribution]

Après «Sound of Freedom», Alejandro Monteverde présente «Cabrini», ce mercredi au cinéma. Un biopic qui revient sur l’histoire vraie de Francesca Cabrini, cette religieuse canonisée et sainte patronne des immigrés.

Elle s’appelait Françoise-Xavière Cabrini et fait l’objet d’un biopic, sobrement intitulé «Cabrini». Dans ce film réalisé par le cinéaste mexicain Alejandro Monteverde et qui sort sur les écrans ce mercredi 20 mars, elle est incarnée par l’actrice italienne Cristiana Dell’Anna.

Née le 15 juillet 1850 à Sant’Angelo Lodigiano, dans le nord de l’Italie, la jeune fille est la petite dernière d’une famille de riches cultivateurs de treize enfants. A l’âge de 22 ans, celle qui rêvait d’être missionnaire en Chine est devenue institutrice en 1872. En raison de problèmes de santé, aucune congrégation religieuse n’a voulu l’accepter. Francesca Cabrini a donc décidé de créer avec six autres amies, en 1880, les Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus.

La première citoyenne américaine à être nommée sainte

La religieuse est envoyée à New York en 1889, où elle arriva sans rien mais avec l’envie chevillée au corps d’aider les autres. Naturalisée à Seattle (Washington) le 9 octobre 1909, elle a créé au total plus de 60 écoles, orphelinats et hôpitaux à travers le monde et a effectué une vingtaine de voyages transatlantiques pour accomplir sa mission de missionnaire. Et cela, malgré sa peur effroyable de l’eau.       

Mère Cabrini est morte le 22 décembre 1917, à l’âge de 67 ans, des suites d’une endocardite chronique. Béatifiée le 13 novembre 1938, elle sera canonisée le 7 juillet 1946 par le pape Pie XII, devenant la première citoyenne américaine à être nommée sainte. À titre posthume, elle s’est vu attribuer le titre de patronne des immigrés.

«C’était une entrepreneuse audacieuse. Elle a bâti un empire comparable à celui des Rockefeller à l’époque, créant plus de 66 institutions dans le monde entier. En lisant le scénario et en découvrant sa vie, j’ai réalisé́ qu’elle était une femme fascinante. J’ai été animé par le désir de présenter au monde entier la première sainte américaine. C’est l’histoire inspirante d’une outsider», a confié le réalisateur au National Catholic Register.

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