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Rachida Dati : la nouvelle ministre veut mettre sa «combativité» au service de la culture

Alors que la passation entre Rima Abdul-Malak et Rachida Dati a eu lieu ce vendredi 12 janvier, la nouvelle ministre de la Culture a assuré dans son discours vouloir mettre «sa combativité» au service de la culture.

Nommée nouvelle ministre de la Culture du gouvernement de Gabriel Attal jeudi 11 janvier, Rachida Dati a pris la parole ce matin, rue de Valois. Dans un court discours, celle qui succède à Rima Abdul-Malak a expliqué vouloir rendre la culture «accessible à tous», et compte mettre «sa combativité» au service de cet objectif.

Après avoir été garde des Sceaux entre 2007 et 2009, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, 58 ans, prend officiellement ce vendredi 12 janvier la tête du ministère de la Culture. Citant André Malraux, fondateur du ministère de la Culture en 1959, elle a assuré s’inscrire dans ses pas. «Le ministre de la Culture a pour mission de rendre accessible au plus grand nombre les œuvres capitales de l’humanité et d’abord de France, c’est dans cette belle tradition que je m’inscris».

Un projet de taille concède Rachida Dati, qui a fait part de sa détermination à mener à bien cette mission, rappelant par ailleurs : «je sais personnellement ce que je dois à la culture française : une liberté de penser, notamment pour les femmes, une liberté de parler, notamment pour les femmes, une liberté de créer, notamment pour les femmes, et une liberté de diffuser».

Rendre la culture accessible à tous et partout

Rachida Dati a assuré être prête à se battre pour défendre la culture. «La culture n'est pas un bien comme un autre. Chacun sait que j'aime me battre, je serai donc toujours là pour défendre cette exception culturelle», a expliqué Rachida Dati, précisant par ailleurs vouloir défendre une culture pour tous et partout. «Il faut maintenir la richesse de l’offre culturelle», et «je veux rendre la culture encore plus présente dans tous les territoires», a souligné la nouvelle ministre, rappelant que «la nation garantit l’égal accès à la culture».

«Il faut bâtir une culture populaire. Il est important que la culture soit accessible à tous (...) des quartiers à la ruralité. (...) J’ai trop vu de jeunes se couper de la culture», a t-elle insisté.

Une nomination qui ne la surprend pas 

Rachida Dati s'est également exprimée sur sa nomination, qui a largement surpris. «Je comprends qu’elle puisse surprendre. Moi, elle ne me surprend pas. Elle répond à un véritable besoin, le besoin de la France, que souvent on dit populaire, qui doit se sentir représentée», a argumenté Rachida Dati. «Par mon parcours, la culture est un combat. C’est un combat de tous les jours dans un monde où les défis sont nombreux», a-t-elle poursuivi.

«Ma grande arme est la combativité et je vais la mettre au service de la culture et je vais la mettre au service de ses représentants, de ses artistes et plus largement de l'accès à cette culture. Je suis déterminée à agir, à écouter», a conclu Rachida Dati, qui n'a pas évoqué sa mise en examen, depuis juillet 2021, dans l'affaire Renault-Nissan.

Rima Abdul-Malak quitte, de son côté, la rue de Valois après vingt mois à la tête du ministère. «Je quitte ce Ministère, mais je ne quitte pas la culture. De mon enfance jusqu’au bureau de Malraux, la culture a toujours guidé mes pas, ouvert mes horizons, nourri mes combats. Elle doit continuer à donner du goût et du sens à nos vies», a réagi l'ancienne ministre de la culture sur le réseau X.

Une personnalité que Rachida Dati a remercié pour son travail, notant qu'elles partageaient  «en commun d’incarner la diversité culturelle qui fait la richesse de notre société».

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