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Cinéma : les 5 films pour enfants les plus traumatisants des années 1980

Le cheval Artax, et Atreyu, dans le film «L’Histoire sans fin».

Dans les années 1980, la classification d’âge des films n’étaient pas aussi réglementée qu’aujourd’hui, et certaines œuvres de cinéma destinées aux enfants n’ont pas manqué de traumatiser certains d’entre eux. Voici les 5 films les plus marquants de l’époque.

E.T. l’extraterrestre – 1982

Chef d’œuvre réalisé par Steven Spielberg, «E.T. l’extraterrestre» commence de manière plutôt innocente, avec la rencontre d’un alien plutôt mimi avec Elliott dans la dépendance située dans son jardin. Les jeunes téléspectateurs s’identifient immédiatement au garçon, ou à sa sœur Gertie (Drew Barrymore) et son grand frère Michael.

Les événements prennent toutefois une tournure inquiétante quand le gouvernement américain débarque dans la maison familiale pour observer E.T. alors que ce dernier est en train de mourir. Aussi, impossible de ne pas pleurer quand Elliott fait ses adieux à son ami extraterrestre (snif).

Le petit dinosaure et la vallée des merveilles - 1988

Un dessin animé avec des dinosaures, qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Réalisé par Don Bluth – dont la filmographie montre un certain penchant pour des histoires sombres – en 1988, produit par Steven Spielberg et George Lucas, «Le petit dinosaure et la vallée des merveilles» commence sur une tonalité particulièrement triste.

L’histoire suit le périple d’un petit brontosaure, Petit-Pied, qui se retrouve orphelin après que le combat à mort de sa mère contre un tyrannosaure pour le sauver. Séparé du reste de sa famille après un tremblement de terre, menacé par la famine, il se liera d’amitié avec quatre autres dinosaures sur le chemin qui le mènera à destination. Ouf, nous voilà soulagés !

Willow – 1988

Sorti en 1988 avec Warwick Davis et Val Kilmer dans les rôles principaux, mis en scène par Ron Howard, «Willow» voit un apprenti magicien Nelwyn (peuple de petite taille), Willow Ufgood, contraint d’escorter un bébé jusqu’au territoire des Daïkinis (les humains). L’enfant n’est autre qu’Elora, celle qui a été élue pour libérer le monde du règne de la reine maléfique Bavmorda.

Entre les chiens-loups monstrueux qui pourchassent, et tuent, la gouvernante qui sauve Elora au début du film, les monstrueux trolls, ou la créature à deux-têtes (dont les effets spéciaux ont mal vieilli), le film contient des scènes qui peuvent être intimidantes pour de jeunes enfants.

Gremlins – 1984

Un film de Noël entré dans la légende. Réalisé par Joe Dante en 1984, «Gremlins» commence avec la découverte d’un petit animal absolument trop mignon appelé Gizmo. Ce dernier est un Mogwai capable de faire le bonheur de n’importe quelle famille. Sauf si on ne respecte pas une liste de règles précises, comme ne pas le mouiller avec de l’eau, et surtout, ne jamais lui donner à manger après minuit.

Quand le jeune Billy rompt la première règle, d’autres boules de poils font leur apparition. Ces derniers sont très différents de Gizmo, et finissent par se transformer en bêtes hideuses qui boivent, qui fument, et qui assassinent… tout en ricanant. Si on ajoute à ça l’histoire à vous tirer les larmes de la mort du père de Kate dans la cheminée un soir de Noël, on comprend que ce film n’est pas tout public.

L’Histoire sans fin – 1984

Les quadragénaires en rêvent encore. Réalisé par Wolfgang Petersen en 1984, le film suit un garçon introverti et solitaire nommé Bastien, dont les relations avec son père sont compliquées depuis la mort de sa mère (quelle intro !). Un jour où il se rend à l’école, il est pris en chasse par trois camarades de son école qui cherche à le racketter. Il trouve refuge dans une librairie où il tombe sur un livre intitulé «L’Histoire sans fin».

Il y découvre les aventures d’Atreyu, un jeune guerrier qui tente de sauver le monde de Fantasia du Néant, une force destructrice à l’apparence d’un loup menaçant qui menace de tout engloutir. En chemin, il assiste, impuissant, à la mort de son cheval Artax, alors que celui-ci s’enfonce dans les marécages de la mélancolie, incapable de lutter en raison de sa tristesse. Que ce soit visuellement ou dans son récit, ce film adapté du roman éponyme de Michael Ende touche à des concepts que même des adultes peuvent avoir du mal à saisir.

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