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«Visions» : après «Boîte noire», que vaut le nouveau thriller de Yann Gozlan avec Mathieu Kassovitz ?

C’est l’un des films les plus attendus de cette rentrée. Présenté en avant-première au festival du film francophone d’Angoulême, le thriller «Visions» de Yann Gozlan, avec Diane Kruger et Mathieu Kassovitz, sort ce mercredi au cinéma.

Après s’être fait remarqué avec «Un homme idéal» (2015), puis avoir connu un succès critique et commercial avec «Boîte noire» (2021) - tous deux avec Pierre Niney -, Yann Gozlan signe «Visions», un nouveau thriller psychologique porté par Diane Kruger, Marta Nieto et Mathieu Kassovitz. Attendu en salles ce mercredi 6 septembre, ce long-métrage promet une intrigue mêlant réalité et fiction où tous les coups sont permis.

Pilote de ligne émérite assurant des vols long-courriers, Estelle file le parfait amour avec Guillaume, chirurgien de son état qui, comme elle, contrôle tout ou presque. Au détour d’un couloir d’aéroport, la jeune femme à la vie très ordonnée et organisée, croise Ana, une envoûtante photographe avec qui elle entretenait une relation passionnelle vingt ans auparavant. Cette rencontre impromptue va perturber le quotidien d’Estelle et l’entraîner dans un cauchemar éveillé. Surtout quand Ana disparaît mystérieusement...

Dans l'ombre d'Alfred Hitchcock

Estelle tente tant bien que mal de faire illusion et de garder son sang-froid face à une situation qui la dépasse totalement. A-t-elle fait des rêves prémonitoires ou est-elle victime d’hallucinations ? Cette héroïne est-elle cette amoureuse innocente que l’on nous présente ou cache-t-elle une part d’ombre, à l’instar de son époux et de sa maîtresse ?

A l’image de l’actrice allemande Diane Kruger qui campe une parfaite héroïne hitchcockienne, Yann Gozlan séduit par une mise en scène soignée et épurée qui rappelle les plus beaux plans du réalisateur de «Fenêtre sur cour». La voiture lancée à vive allure avec la Côte d’Azur à perte de vue, une maison aux lignes contemporaines isolée sur la plage, une rivalité entre une blonde et une brune… tout y est. A l’exception d’une tension que l’on espérait tant et qui se dissipe au fur et à mesure du récit. Le cinéaste semble se perdre dans les méandres de son scénario peu original et perd le spectateur dans un jeu de piste brouillon.

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