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Eminem ne veut plus que le candidat républicain Vivek Ramaswamy utilise ses chansons

Une vidéo du candidat républicain Vivek Ramaswamy reprenant un titre d'Eminem, ici en 2020, est devenue virale il y a quelques semaines. [Mark RALSTON / AFP]

Dans une lettre rendue publique lundi, le rappeur Eminem a formellement demandé au candidat républicain à la présidentielle américaine Vivek Ramaswamy d'arrêter de rapper ses morceaux en campagne.

Eminem conteste la récupération politique de ses titres. La star du rap demande au candidat Vivek Ramaswamy, entrepreneur qui profite d'une ascension surprise dans la course aux primaires républicaines, de ne plus utiliser ses morceaux durant sa campagne. Une requête formulée après la publication, il y a quelques semaines, d’une vidéo devenue virale, montrant Vivek Ramaswamy en train de rapper le morceau «Lose Yourself» lors d'un événement politique dans l'Iowa.  

Une demande officielle

L'organisme américain de protection des droits musicaux, BMI, a indiqué, dans une missive révélée par le Dailymail et dont l'authenticité a été confirmée à l'AFP, avoir reçu «une requête officielle» d'Eminem exigeant que le candidat trentenaire n'utilise plus ses musiques.

Ce novice complet de la politique, qui se plaît à s'imaginer en «Trump 2.0», occupe désormais, à la surprise générale, la troisième place dans les sondages pour les primaires républicaines, organisées début 2024.

Au cours de ses études à Harvard, il s'était fait remarquer pour ses talents de rappeur, sous le surnom de «Da Vek», un alter ego adepte de textes libertariens. «Si vous pensez que l'orateur Vivek Ramaswamy est intense, c'est que vous n'avez pas encore rencontré Da Vek», notait avec humour The Crimson, le journal étudiant de l'université, en 2006.

Ce n’est pas la première fois, que des artistes s’opposent à la récupération de leur musique par des candidats. Lors des deux dernières élections présidentielles, plusieurs artistes de renom, parmi lesquels Pharrell Williams, Rihanna, Aerosmith ou Adele, ainsi que les héritiers de Prince, s'étaient plaints que leurs titres soient joués lors de meetings de campagne de Donald Trump.

Le célèbre groupe de rock britannique The Rolling Stones avait même menacé le républicain d'une action en justice s'il continuait à utiliser leur tube «You Can't Always Get What You Want».

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