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Expositions : voici les 10 rendez-vous incontournables de la rentrée 2023 à Paris

Nicolas de Staël sera à l'honneur au Musée d'Art Moderne de Paris. [©BERTRAND GUAY / AFP]

L’art fait sa rentrée. De Modigliani à Chagall, en passant par Mark Rothko, Nicolas de Staël, ou encore les trésors de Notre-Dame de Paris, voici les expositions parisiennes incontournables de la rentrée 2023 dans la capitale.

Amedeo Modigliani, au musée de l'Orangerie

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©SHAUN CURRY / AFP

En cette rentrée 2023, le Musée de l’Orangerie met à l’honneur le grand peintre italien Amedeo Modigliani (1884–1920), et plus précisément, l’un des moments emblématiques de la vie de l’artiste : celui où Paul Guillaume est devenu son marchand. L’exposition, qui donne à voir plusieurs chef-œuvres, dont «Elvire assise, accoudée à une table», explore la relation privilégiée entre le peintre et son marchand dans le Paris des années 1910, ainsi que le rôle de Paul Guillaume dans la diffusion de l’œuvre de Modigliani, en France et aux États-Unis.

«Amedeo Modigliani. Un peintre et son marchand», du 20 septembre au 15 janvier 2024, Musée de l’Orangerie (Paris 1er).

Le trésor de Notre-Dame, au Musée du Louvre

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©Musée du Louvre, Guillaume Benoit

Alors que les travaux de restauration de la cathédrale se poursuivent et que la réouverture est prévue en décembre 2024, le Musée du Louvre s’apprête à accueillir une grande exposition consacrée au trésor de Notre-Dame de Paris. Au total, le public pourra admirer une centaine d’objets précieux sauvés de l’incendie : des pièces et des vêtements sacerdotaux nécessaires à la célébration du culte, des reliques, des peintures, des manuscrits enluminés, des gravures, ou encore des reliquaires. Entièrement reconstitué après la Révolution, ce trésor rejoindra ensuite la sacristie néogothique de la cathédrale.

«Le trésor de Notre-Dame de Paris. Des origines à Viollet-Le-Duc», du 19 octobre au 19 février 2024, Musée du Louvre (Paris 1er).

Nicolas de Staël, au Musée d'Art Moderne

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©Musée de Grenoble/Ville de Grenoble/J-L Lacroix

Figure incontournable de la scène artistique française d’après-guerre, Nicolas de Staël (1914-1955) s’expose au Musée d'Art Moderne. Cette grande rétrospective, la première en France depuis vingt ans, retrace la carrière, aussi brève qu’éblouissante, de ce peintre voyageur, qui s'est donné la mort en se jetant dans le vide à l’âge de 41 ans. Entre abstraction et figuration, l’exposition donne à voir près de 200 tableaux, dessins, et gravures. Outre son immense toile «Parc des Princes», les visiteurs pourront découvrir des œuvres rarement exposées, dont une cinquantaine montrées pour la première fois en France.  

«Nicolas de Staël», du 15 septembre au 21 janvier 2024, Musée d'Art Moderne (Paris 16e).

De la MODE ET du SPORT, au musée des arts décoratifs

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©Les Arts Décoratifs / Jean Tholance

A quoi ressemblait un costume de bain pour femme vers 1900 ? Comment la bicyclette est-elle devenue un outil d’émancipation ? Quelles sont les origines du sportswear ? Alors que la capitale accueillera les Jeux olympiques de 2024, le Musée des Arts décoratifs de Paris présente «Mode et sport, d’un podium à l’autre». Du tennis, en passant par la natation, le ski, la gym, le football et le rugby, cette exposition met en lumière l’évolution du vêtement sportif et son influence sur la mode, de l’Antiquité à nos jours, et à travers plus de 450 pièces : vêtements et accessoires, photographies, magazines, affiches, peintures…

«Mode et sport, d’un podium à l’autre», du 20 septembre au 7 avril 2024, Musée des Arts décoratifs de Paris (Paris 1er).

Trésors en noir et blanc, au Petit Palais

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©Paris Musées / Petit Palais

Dürer, Rembrandt, Callot, Goya, Toulouse-Lautrec, Steinlen, Bracquemond… Plus de 45 grands maîtres de l’estampe investissent le Petit Palais. Visible dès le 12 septembre, cette exposition, intitulée «Trésors en noir et blanc», offre un panorama inédit de l’estampe, du XVe au XXe siècle. Elle présente une sélection de près de 200 feuilles, dont «La Pièce aux cent Florin» de Rembrandt, exceptionnelle de par sa taille (près de 50 centimètres de large). Toutes les œuvres exposées sont issues de la collection d’Eugène et Auguste Dutuit, qui compte 12.000 estampes originales, et rassemblée par les deux frères au XIXe siècle.

«Trésors en noir et blanc», du 12 septembre au 14 janvier 2024, Petit Palais (Paris 8e).

Azzedine Alaïa, au Palais Galliera

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©FRANCOIS GUILLOT / AFP

Azzedine Alaïa (1935-2017) était un grand couturier, mais aussi un collectionneur passionné. Son inestimable collection n’a jamais été dévoilée de son vivant, en France comme à l’international, et rassemble plus de 20.000 pièces témoins de l’art de ses prédécesseurs : Worth, Jeanne Lanvin, Jean Patou, Balenciaga, Gabrielle Chanel, Elsa Schiaparelli, ou encore Christian Dior. Riche de 140 pièces, cette exposition retrace l’histoire de cette collection patrimoniale, commencée en 1968 après la fermeture de la maison Balenciaga, et que le créateur franco-tunisien avait constitué dans le plus grand des secrets.

«Azzedine Alaïa, couturier collectionneur», du 27 septembre au  21 janvier 2024, Palais Galliera (Paris 16e).

Agnès Varda, à la Cinémathèque française

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©Ciné-Tamaris

«Cléo de 5 à 7», «L'une chante, l'autre pas», «Les Glaneurs et la Glaneuse»… A partir du mois d’octobre, la Cinémathèque française invite le public à se plonger dans l’œuvre polymorphe de la cinéaste Agnès Varda (1928-2019), l’unique figure féminine de la Nouvelle Vague. Jalonnée d’extraits de films, de costumes, et de photos d’époque, cette exposition dresse le portrait d’une réalisatrice et d'une photographe engagée, féministe, curieuse du monde et de ses bouleversements politiques, et qui n’a eu de cesse de renouveler l’art de la mise en scène et du récit.

«Viva Varda !», du 11 octobre au 28 janvier 2024, La Cinémathèque française (Paris 12e). 

Mark Rothko, à la Fondation Louis Vuitton

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©Daniel LEAL / AFP

«Je suis devenu peintre car je voulais élever la peinture pour qu’elle soit aussi poignante que la musique et la poésie», avait affirmé l’artiste américain Mark Rothko (1903-1970), qui a droit à sa première rétrospective en France. Installée à la Fondation Louis Vuitton, l’exposition, qui succède à «Basquiat X Warhol», réunit pas moins de 115 œuvres du maître, connu pour ses toiles représentant des grands rectangles colorés. Le parcours retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste, depuis ses premières peintures figuratives jusqu’à l’abstraction qui définit aujourd’hui son œuvre.

«Mark Rothko», du 18 octobre au 2 février 2024, Fondation Louis Vuitton (Paris 16e).

Bollywood Superstars, au musée du quai Branly 

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©Musée du quai Branly – Jacques Chirac /Gitanjali Rao / j6/Pauline Guyon

Le musée du quai Branly - Jacques Chirac met à l’honneur l’univers éblouissant et coloré du cinéma indien. Intitulée «Bollywood Superstars : histoire d’un cinéma indien», cette exposition immersive retrace un siècle d’histoire, depuis les sources mythologiques et artistiques des arts indiens (dieux et princes, romances et batailles…), jusqu’au culte de ses acteurs et actrices, adorés comme nulle part ailleurs. Les visiteurs croiseront plus de 200 œuvres - peintures, figurines d’ombres, costumes… - et à la fin du parcours, ils pourront même entrer dans des extraits de films et danser au côté des acteurs grâce au dispositif «Bollywood Studio».

«Bollywood Superstars : histoire d’un cinéma indien», du 26 septembre au 14 janvier 2024, au musée du quai Branly - Jacques Chirac (Paris 7e).

«Zidane, un portrait du XXIe siècle», à la Philharmonie de Paris

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©Nicolas TUCAT / FRANCOIS GUILLOT / AFP

La Philharmonie de Paris présente une expérience sonore et visuelle inédite consacrée à l'un des plus grands joueurs de l'histoire du football : Zinédine Zidane. Baptisée «Zidane, un portrait du XXIe siècle», cette expérience poétique a été imaginée par Douglas Gordon et Philippe Parreno et invite les visiteurs à (re)vivre, en immersion à 360 degrés, le match de foot opposant le Real Madrid et Villarreal CF, au stade Santiago Bernabéu de Madrid, en 2005. Cette rencontre avait été filmée en temps réel à l’aide de 17 caméras synchronisées, braquées sur le seul corps de Zidane. Ce film donne à voir et à entendre les moindres détails : «le souffle de Zidane, sa voix intérieure, le bruit des heurts du terrain, le chant des supporters, les sons du choc des corps et des frappes du ballon...», donnant au public la sensation de se déplacer aux côtés du joueur.

«Zidane, un portrait du XXIe siècle», du 5 octobre au 7 janvier 2024, La Philharmonie de Paris (Paris 19e). 

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