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Rentrée littéraire 2023 : voici les ouvrages les plus attendus

Serge Joncour, Sorj Chalandon, Amélie Nothomb... [©Adobe]

Une flopée de nouveaux ouvrages vont paraître entre la mi-août et le mois d’octobre. Voici les romans les plus attendus de la rentrée littéraire 2023.

«Chaleur humaine», de Serge Joncour

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©Flammarion

Après avoir remporté en 2020 le prix Femina du roman français avec «Nature Humaine» (éd. Flammarion), Serge Joncour est de retour avec une nouvelle fresque familiale intitulée «Chaleur humaine». L’écrivain raconte l’histoire d’une fratrie qui se retrouve dans une ferme du Lot, en plein Covid-19. Alors que le temps s’arrête et que la nature reprend ses droits, le clan va régler ses comptes, resserrer ses liens, s’adapter au dérèglement climatique, et vivre un intense huis clos.

«Chaleur humaine», Serge Joncour, éd. Albin Michel, le 23 août en librairie.

«L'enragé», de Sorj Chalandon

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©Grasset

Deux ans après «Enfant de salaud», Sorj Chalandon signe «L'Enragé» (éd. Grasset). Cette fois, le romancier et journaliste se glisse dans la peau d’un enfant battu, «un fauve né sans amour, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues». Le 27 août 1934, cinquante-six enfants de la colonie pénitentiaire pour mineurs de Belle-Île-en-Mer se sont révoltés et ont fait le mur. Tous ont été capturés, sauf un. Sorj Chalandon raconte l’histoire de cet enfant qui manquait à l’appel, et qui lui ressemble.

«L'Enragé», Sorj Chalandon, éd. Grasset, le 17 août en librairie.

«Les Alchimies», de Sarah Chiche

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©Seuil

Romancière et psychologue, Sarah Chiche publie quant à elle «Les Alchimies» (éd. du Seuil). Son cinquième roman met en scène Camille Cambon, médecin légiste. Alors que l’hôpital est en crise, cette dernière reçoit un mail étrange. Il est question du peintre Goya et de son crâne volé après son inhumation à Bordeaux, en 1828. Intriguée, l'héroïne décide alors de partir à la rencontre de cette correspondante. C’est le début d’une quête effrénée, entre passion scientifique et déraison. Ce livre évoque «l’origine du génie, les amitiés qui ressemblent à l’amour, les pouvoirs obscurs et merveilleux de l’art».

«Les Alchimies», Sarah Chiche, éd. du Seuil, le 18 août en librairie.

«Perspective(s)», de Laurent Binet

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©Grasset

Autre ouvrage très attendu : «Perspective(s)», de Laurent Binet (éd. Grasset). L’écrivain, agrégé de lettres et ancien prof de ZEP, signe un roman policier historique et épistolaire, qui se situe dans le Florence du XVIe siècle. Tout commence avec l’assassinat du peintre Pontormo, retrouvé mort au pied des fresques sur lesquelles il travaillait depuis onze ans. Le duc de Florence va alors confier l’enquête à Vasari, son homme à tout faire. Ce polar, dans lequel tout le monde est suspect, regroupe une vingtaine de correspondants et convoque toute une galerie de grands maîtres.

«Perspective(s)», Laurent Binet, éd. Grasset, le 16 août en librairie.

«L’épaisseur d’un cheveu», de Claire Berest

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©Albin Michel

Dans «L’épaisseur d’un cheveu» (éd. Albin Michel), Claire Berest livre l'autopsie d’un homme en route vers la folie. Plus précisément, le lecteur fera la connaissance d'Etienne, et de Vive, sa femme. Ils travaillent tous deux dans le milieu de l’édition, à Paris, et forment depuis dix ans un couple solide et amoureux. Jusqu'au jour où tout va basculer à cause d’une chose aussi infime que l’épaisseur d’un cheveu. Puis vient ce drame. «Il était alors impossible d’imaginer que trois jours plus tard, dans la nuit de jeudi à vendredi, Etienne tuerait sa femme.»

«L’Épaisseur d’un cheveu», de Claire Berest, éd. Albin Michel, le 23 août en librairie.

«Psychopompe», d’Amélie Nothomb

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©Albin Michel

«Écrire c’est voler». Tel est le résumé du nouveau roman d’Amélie Nothomb. En cette rentrée littéraire 2023, la dame au chapeau publie «Psychopompe» (éd. Albin Michel), terme désignant dans la mythologie, un conducteur des âmes des morts. L’auteure belge, qui se décrit comme «une espèce aviaire composite», évoque sa passion pour les oiseaux, son espèce totémique, sous la forme d’un récit autobiographique, où les morts et les vivants se rencontrent. Au fil des pages, elle parle notamment de son rapport à l'écriture, de la mort, «vue comme une frontière poreuse», et de son défunt père, Patrick, décédé d’un cancer, à qui elle a rendu hommage dans «Premier sang».

«Psychopompe», Amélie Nothomb, éd. Albin Michel, le 23 août en librairie.

«Sarah, Suzanne et l'écrivain», d'Éric Reinhardt

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©Gallimard

Après l'adaptation de «L'amour et les forêts» sur grand écran, le romancier Éric Reinhardt revient avec «Sarah, Suzanne et l'écrivain» (éd. Gallimard). Dans ce roman de quelque 400 pages, l’écrivain s'intéresse à nouveau au lien mystérieux et fort qui unit lecteurs et auteurs. Il dresse le portrait d’une femme, Sarah, une épouse blessée et seule, qui cherche à être à sa juste place, et qui, à la fin de sa vie, décide de confier son histoire à un écrivain qu’elle admire, pour que ce dernier en fasse un roman.

«Sarah, Suzanne et l'écrivain», Éric Reinhardt, éd. Gallimard, le 17 août en librairie.

«Western», de Maria Pourchet

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©Stock

Avec «Western» (éd. Stock), Maria Pourchet livre une réflexion sur notre société actuelle, sa vulnérabilité, et la place qu’elle peut encore laisser à l'amour. Par western, l’écrivaine entend «un endroit de l'existence où l'on va jouer sa vie sur une décision. Nous en sommes là, tout au bord du western». Poussé par l’intuition d’un danger, Alexis Zagner, célèbre comédien à qui l’on a confié le rôle de Dom Juan au théâtre, quitte la pièce et la ville du jour au lendemain. Alors que les médias s’en mêlent, il croise en pleine cavale Aurore. N’ayant rien de mieux à faire, cette dernière décide de retenir l’exilé, et de percer son secret. Qu’espère-t-il découvrir à l’ouest du pays ?

«Western», Maria Pourchet, éd. Stock, le 23 août en librairie.

«Le grand secours», de Thomas B.Reverdy

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©Flammarion

En cette rentrée littéraire, Thomas B.Reverdy signe un livre qui n’est pas sans résonner avec l’actualité. Dans «Le grand secours» (éd. Flammarion), tout se passe dans un lycée de banlieue. Le temps d’une journée, on suit les enseignants, les élèves, certains sont démotivés, d’autres amoureux, leurs parents, ou encore cet écrivain, venu animer un atelier d'écriture. C’est alors qu’une bagarre éclate, engendrant une émeute, et chacun des protagonistes «devra réinventer le sens de sa liberté, dans un ultime sursaut de vie».

«Le grand secours», de Thomas B.Reverdy , éd. Flammarion, le 23 août en librairie.

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