En direct
A suivre

50 ans du hip-hop : les 5 meilleurs titres de l'Histoire

Adolescent, Grandmaster Flash fut l'un des pionniers, dans le Bronx de New York, du hip-hop qui a révolutionné l'industrie musicale. [ANGELA WEISS / AFP]

Né il y a cinquante ans, le hip-hop a acquis ses lettres de noblesse avec des titres mythiques qui resteront à jamais au panthéon des meilleurs morceaux de musique de tous les temps.

Public Enemy, «Fight the Power» (1989)

La chanson la plus célèbre du collectif Public Enemy - composé notamment de Chuck D, Flavor Fav, et autre Professor Griff - la très politique «Fight The Power», portait un message de fierté noire. Elle a été conçue à la demande du réalisateur Spike Lee, qui cherchait un thème musical pour son film «Do the Right Thing». «Je voulais que ce soit provocant, je voulais que ce soit en colère, je voulais que ce soit très rythmé. J'ai tout de suite pensé à Public Enemy», avait déclaré le réalisateur pour le Time. Sorte d'hymne de rue impérissable dont les paroles égratignaient notamment quelques-unes des figures de l'Amérique comme Elvis Presley et John Wayne, elle a ensuite connue une version différente sur l'album studio «Fear of a Black Planet» de Public Enemy, en 1990. 

Notorious B.I.G., «Juicy» (1994)

Sur un sample de «Juicy Fruit» de Mtume, ce tube de Notorious B.I.G., figure du rap assassinée le 9 mars 1997 à Los Angeles, est le portrait, volontairement vantard, d'un jeune afro-américain passé de la pauvreté à la richesse grâce au hip-hop. Notorious B.I.G. y mentionnait des pionniers du rap qui l'avaient influencé dont Marley Marl et Mr. Magic. Le morceau se compose de la montée en puissance de Biggie, détaillant son enfance pauvre et son rêve de toujours de réussir dans l'industrie de la musique en tant que rappeur. «Cet album est dédié / À tous les professeurs qui m'ont dit que je n'arriverais jamais à rien», commence-t-il, prenant une revanche sur tous ceux qui ne croyaient pas en son talent. A noter qu'il existe une controverse concernant la production du morceau, le producteur Pete Rock affirmant que P. Diddy (qui avait aussi signé le clip) avait volé son idée du rythme original après l'avoir entendu lors d'une visite.

Geto Boys, «Mind Playing Tricks on Me» (1991) 

«Mind Playing Tricks on Me» est une chanson de Geto Boys, présentée sur leur album de 1991 «We Can't Be Stopped». Les paroles décrivent l'angoisse et la lassitude d'un gangster entre traumas, solitude, paranïoa et envies suicidaires. «Mind Playing Tricks on Me» a été samplée par de nombreux artistes. Dans une interview de Complex Magazine en 2012, le rappeur Kid Cudi avait cité «Mind Playing Tricks on Me» comme sa «chanson préférée au monde».

Sugarhill Gang, «Rapper’s Delight» (1979)

«I said-a hip, hop, the hippie, the hippie /To the hip hip hop-a you don't stop the rock»... Bien avant de devenir la BO des pubs Evian ou plus récemment du parfum 1 million de Paco Rabanne, ce cultissime tube est considéré comme le premier titre de rap à avoir atteint une renommée internationale. Enregistré pour une poignée de dollars à une époque où la musique hip-hop n'était jouée qu'en live lors de soirées, le morceau reprend l'instrumentation du titre «Good Times» de Chic.

Grandmaster Flash and the Furious Five, «The Message» (1982)

«The Message» était l'une des premières chansons hip-hop à succès avec un texte ancré dans la réalité sociale du ghetto. Ses paroles décrivent notamment la vie de misère d’un enfant né sans aucune autre perspective qu’un destin funeste de criminel. 

En 2002, «The Message» était l'un des cinquante enregistrements choisis par la Bibliothèque du Congrès pour être ajoutés au Registre national des enregistrements, le premier du genre hip hop à recevoir cet honneur.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités