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Tortues Ninja : les origines étonnantes du vilain Shredder

Shredder semble tout droit sorti de «Transformers» dans les deux films produits par Michael Bay en 2014 et 2016. [© Paramount Pictures]

Le film d’animation «Les Tortues Ninja : Chaos chez les mutants», qui vient de sortir dans les salles françaises ce 9 août, contient une scène post-crédits faisant apparaître Shredder, le célèbre vilain qui s’est imposé depuis comme leur plus redoutable ennemi depuis près de 40 ans. Et dont voici les origines.

Un méchant particulièrement tranchant. Dans le premier numéro du comics «Teenage Mutant Ninja Turtles» de Peter Laird et Kevin Eastman, publié en 1984, les lecteurs découvraient l’histoire de quatre tortues mutantes vivant à New York qui, depuis des années, suivent les enseignements en arts martiaux de leur maître, Splinter, un rat mutant ayant appartenu à Hamato Yoshi. Ils y affrontent un terrible adversaire, Shredder, un homme autrefois connu sous le nom d’Oroku Saki qui se trouve à la tête d’une puissante organisation appelée le Foot Clan. Et qui est celui qui a trahi Hamato Yoshi par le passé.

Au fil des années, de nombreuses versions de Shredder ont vu le jour à travers les adaptations de l’œuvre de Peter Laird et Kevin Eastman. Le film d’animation «Les Tortues Ninja : Chaos chez les mutants», qui vient de sortir dans les salles françaises ce mercredi 9 août, a cette particularité de ne pas avoir Shredder comme principal antagoniste de l’histoire (qui n’est autre que Superfly, un mouche mutante aussi drôle que mortelle). Il fait toutefois une apparition dans une scène post-crédit, une suite ayant déjà obtenu le feu vert.

Détermination et cruauté

De son vrai nom Oroku Saki, Shredder a vécu à deux époques différentes, selon les comics créés par Peter Laird et Kevin Eastman. La première remonte dans le Japon médiéval du XVIe siècle où, à sa naissance, il est soupçonné d’avoir accueilli l’esprit de Takeshi Tatsuo, le chef du Foot Clan, qui aurait négocié avec la sorcière Kitsune pour s’assurer la vie éternelle. C’est à cette époque qu’il fait la rencontre d’Hamato Yoshi, qui s’opposera à lui et à son autorité. Ce dernier perdra son épouse et ses quatre enfants au cours de leur conflit, promettant toutefois à Oroku Saki qu’ils se retrouveraient un jour, et qu’il pourra ainsi assouvir sa vengeance.

L’esprit d’Hamato Yoshi s’est réincarné au XXIe siècle dans un rat des laboratoires StockGen, qui deviendra Splinter, le maître en arts martiaux, et qui y retrouvera ses fils réincarnés en tortue. C’est au contact de la substance mutagène développée par ce laboratoire que tous se transforment. Trouvant refuge dans les égouts, et après moultes péripéties, Splinter décide de leur transmettre son savoir, avant de leur révéler la vérité sur leurs origines, son histoire personnelle avec le Foot Clan – qui opère désormais à New York, la ville où ils se trouvent – et l’existence d’Oroku Saki, qui se fait désormais appelé Shredder («le déchiqueteur» en français, en référence à son armure qui, selon Peter Laird et Kevin Eastman, a été inspirée par une… râpe à fromage).

Un vilain immortel

Comment Oroku Saki a-t-il fait pour rester en vie à travers les siècles pour devenir Shredder ? Dans les comics, Saki est rongé par une ambition et une soif de vengeance destructrices, ce qui le rend dangereux et cruel envers tous ceux qui oseraient se mettre en travers de son chemin. Obsédé par l’immortalité, c’est grâce à la sorcière Kitsune qu’il parvient à entrer en contact avec les Utroms afin d’obtenir le «ooze», une substance qui permet de guérir n'importe quel humain, de prolonger sa vie, et même de lui conférer la vie éternelle (elle est également à l’origine de la substance mutagène développée par les laboratoires StockGen).

Après un premier passage dans le monde des morts, tout en étant maintenu en vie dans un cercueil rempli d’ooze, il est réveillé au XXIe siècle par sa descendante, Oroku Karai, membre du Foot Clan à New York. Dans la suite de l’histoire, Shredder s’oppose bien évidemment à Splinter et à ses fils, les tortues ninjas. Mais aussi à Krang, le fameux utrom en forme de cerveau qui se dirige en pilotant un robot dans lequel il est placé au niveau de la poitrine (ou de l’estomac), avec lequel il fait parfois équipe dans l’espoir d’arriver à ses fins.

Les déclinaisons de Shredder se sont multipliées depuis la publication de comics, et il sera intéressant de voir comment la suite du film d’animation de Jeff Rowe et Kyler Spears, «Les Tortues Ninja : Chaos chez les mutants», s’emparera de ce vilain iconique du petit et du grand écran, dont la présence était incontournable dans les deux films produits en 2014 et 2016 par Michael Bay.

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