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Louvre : l'Italie réclame sept antiquités qui auraient été pillées avant d'être acquises par le musée

Le musée enquête toujours pour connaître l'origine de ces pièces. [ Crédit Martin BUREAU / AFP ]

Le gouvernement italien a réclamé au musée du Louvre la restitution de sept pièces de l'Antiquité qui auraient été volées avant d'être acquises par le musée. Un «accord historique» pourrait avoir lieu à l'automne entre les deux pays.

Des pièces antiques volées seraient-elles exposées au Louvre ? C'est ce qu'a affirmé le ministère de la Culture italien aux conservateurs du musée. Au total, sept objets seraient concernés, ils auraient été dérobés avant leur acquisition par le musée.

Selon Le Monde, qui a révélé l'information, «une instruction est toujours en cours» pour déterminer l'itinéraire de ces pièces. Si ces affirmations s'avéraient exactes, elles pourraient «déboucher à l'automne sur un accord historique entre la France et l'Italie» pour la restitution de ces antiquités.

Selon la même source, il s'agirait de vases grecques du «peintre d'Ixion», datant du IVe siècle avant J.-C et à la manière du «peintre d'Antiménès», au VIe siècle avant J.-C. La liste de ces pièces a été transmise par Gennaro Sangiuliano, ministre italien de la Culture, lors de la préparation de l'exposition «Naples à Paris : le Louvre invite le musée de Capodimonte».

«Je considère que des œuvres qui ont une provenance douteuse sont une tache dans les collections du Louvre. Nous devons assumer et examiner cela avec rigueur et lucidité», a déclaré Laurence des Cars, présidente du Louvre.

Ces pièces auraient été achetées entre 1982 et 1995 par le Louvre et confiées au département des antiquités grecques. Elles seraient passées entre les mains de marchands d'art italiens, Giacomo Medici, Gianfranco Becchina et Edoardo Almagia, condamnés ou soupçonnés de trafic d'antiquités.

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