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«Creed III» : que vaut la suite du spin-off de Rocky, sans Rocky Balboa ?

La saga «Rocky» se poursuit sans Sylvester Stallone. A la fois devant et derrière la caméra, Michael B. Jordan revient ce mercredi au cinéma avec «Creed III». Voici ce qu’on en a pensé.

C’est désormais sans Rocky Balboa, qui a pris sa retraite, qu’Adonis Creed, fils d’Apollo campé par Michael B. Jordan, va devoir se défendre dans le nouveau volet de la franchise, qui sort ce mercredi 1er mars au cinéma. Avec ce long-métrage très attendu par les fans, l’acteur prend pour la première fois les rênes de la réalisation, succédant ainsi à Steven Caple Jr. et Ryan Coogler, ce dernier restant coproducteur.

«Creed III» se concentre sur les retrouvailles entre deux amis d’enfance qui étaient dans le même centre éducatif. Adonis, champion du monde de boxe, s’est retiré de la compétition pour diriger la Delphi Academy, où est employé «Little Duck», son ancien soigneur, et s’entraîne la star Felix Chavez. «Donnie» mène une vie paisible, en compagnie de Bianca - toujours jouée par Tessa Thompson - qui réussit dans la production musicale, et de leur fille sourde Amara qui n’a qu’un rêve : monter sur le ring comme son père, et faire la fierté de sa grand-mère Mary-Anne.

De son côté, Damian Anderson, surnommé «Dame», sort de prison après dix-huit ans passés derrière les barreaux. Cet ex-prodige de la boxe décide d’aller voir son ancien copain pour lui demander son aide. Il reste persuadé qu’il peut battre Felix Chavez et remporter le titre de champion du monde. Adonis va donc lui ouvrir les portes de sa salle afin qu’il s'entraîne, mais comprendra rapidement que cet homme qu’il ne connaît plus, est rempli de rancœur.

Un spectacle musclé aux scènes de combat percutantes

«On ne souhaitait pas se contenter d’exploiter le filon de la légende de Rocky. Ce qui nous intéressait, c’était d’évoquer ce moment-charnière dans la vie de la famille d’Adonis, (…) de raconter une histoire sur la responsabilité, la culpabilité et le remords du rescapé. Et on voulait, avec Dame, créer un personnage capable de remettre en cause tout ce qu’Adonis a bâti - et qu’il estime avoir mérité - et de se révéler un véritable tsunami dans sa vie», explique le coscénariste Zach Baylin.

Avec cette suite, Michael B. Jordan prend son envol, remplit le cahier des charges, et signe un spectacle musclé où il est encore et toujours question de vengeance, de rivalité, de filiation et de transmission. Si le scénario est cousu de fil blanc, les scènes de combat percutantes plairont aux amateurs d’uppercuts, de sueur et de sang. Des scènes ultra chorégraphiées qui s’inspirent, selon le réalisateur, d’animés avec une référence appuyé à Dragon Ball Z. On ressent les coups, on entend leur impact, et on salue la prestation de Jonathan Majors. Celui qui joue le méchant Kang le conquérant dans «Ant-Man et la Guêpe : Quantumania» se transforme là en véritable machine de guerre à la frappe qui vient de la rue.

Les plus nostalgiques regretteront assurément la présence de Sylvester Stallone qui était la caution de cette saga. Ce même «Sly» qui n’a pas manqué d’exprimer sa colère contre ses héritiers et son désaccord quant à ce troisième volet du spin-off de Rocky. «(Le coproducteur) Irwin Winkler et Michael B. Jordan n'ont pas la même philosophie que moi. (…) J'aime que mes héros soient en mauvais état, mais pas qu'ils plongent dans le côté obscur. Je pense que les gens en ont assez des ténèbres», a-t-il confié il y a quelques semaines au Hollywood Reporter.

Michael B. Jordan saura-t-il se remettre de cette grosse frappe et s’affranchir de son mentor ? Réponse ce mercredi en salles. Tenez-vous prêts à passer les gants et à tracter des avions. Rien que ça.

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