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Paris : la basilique du Sacré-Coeur classée aux monuments historiques

Le classement aux monuments historiques permettra que d'éventuels travaux soient pris en charge jusqu'à 40 % par la Drac, contre 20 % auparavant, selon la Ville de Paris. [JOEL SAGET / AFP]

Le ministère de la Culture a validé l'inscription du Sacré-Coeur, la basilique de Montmartre à Paris et un des hauts lieux du tourisme mondial, aux monuments historiques, tout comme le square attenant Louise Michel.

Après plus de dix ans de controverses, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak a annoncé dans un communiqué, le classement au titre des monuments historiques de la basilique du Sacré-Cœur et du square Louise-Michel, a-t-on appris ce samedi.

«Cette décision est prise conformément à l'avis favorable émis le 8 décembre par la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture», indique le ministère dans un communiqué et sera entérinée définitivement par la signature «dans les prochains jours» d'un arrêté par la ministre de la Culture.

L'édifice le plus visité de la capitale française après Notre-Dame

Ce classement est l'aboutissement d'une campagne entamée en 2011 par la Ville de Paris afin de protéger ses églises. Il met fin à un épisode politique très controversé, en raison de la portée symbolique de l'édifice qui représente pour nombre de gens de gauche «l'ordre moral» répressif à l'origine de l'écrasement sanglant de la Commune en 1871.

«La basilique est l’objet d’une historiographie contrastée. Mais protéger un monument historique ne signifie pas glorifier tel ou tel aspect» de son histoire, affirme le ministère dans son communiqué.

Avec 11 millions de visiteurs, le Sacré-Coeur, basilique catholique immaculée néo-romane aux influences byzantines, est l'édifice le plus visité de la capitale française après la cathédrale Notre-Dame, avant l'incendie. Le Sacré-Coeur a été édifié à partir de 1877 et jusqu'en 1923 sur la butte Montmartre, après un concours et une souscription nationale.

Le classement aux monuments historiques permettra que d'éventuels travaux soient pris en charge jusqu'à 40 % par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles), contre 20 % auparavant, selon la Ville de Paris.

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