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Edvard Munch : 5 œuvres emblématiques du peintre norvégien à découvrir au musée d'Orsay

L’exposition «Edvard Munch - Un poème de vie, d’amour et de mort» se tient jusqu’à 22 janvier. [Emmanuel DUNAND / AFP]

Le musée d’Orsay consacre jusqu’au 22 janvier une rétrospective au peintre Edvard Munch (1863-1944), trop souvent réduit à une seule œuvre, «Le Cri», peint en 1893. L’exposition «Edvard Munch - Un poème de vie, d’amour et de mort» entend plonger dans les travaux de l’artiste norvégien au fil de ses 60 ans de création, à travers une centaine d’œuvres, dont 50 tableaux majeurs. Voici cinq d’entre eux pour tout comprendre au style de l'artiste.

Madone - 1895-1896

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Madone (1895-1896), Edvard Munch, © The Gundersen Collection/Morten Henden Aamot.   

La Madone est l'une des œuvres les plus connues d'Edvard Munch, dont il a donné cinq versions, peintes entre 1894 et 1897. Elle représente une femme dans une posture lascive, reprenant les codes de l'icônographie religieuse que le peintre «associe pourtant souvent au macabre», note l'exposition, qui en dévoile une lithographie imprimée en noir et coloriée à la main (photo).

Désespoir. Humeur malade au coucher de soleil - 1892

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Désespoir. Humeur malade au coucher de soleil (1892), Edvard Munch, © Thielska Galleriet /Tord Lund.

Qualifiée par Edvard Munch de «premier Cri», cette toile baptisée «Désespoir. Humeur malade au coucher du soleil», peinte en 1892, comporte tous les ingrédients que l’artiste exploita un an plus tard dans son œuvre la plus connue. Comme dans le Cri, il y peint un ciel rougeoyant et annonce déjà la composition de son chef d’œuvre : un personnage situé au premier plan sur un ponton dont la rambarde traverse la toile. 

Vampire - 1895

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Vampire (1895), Edvard Munch, © CC BY-NC-SA 4.0 Munchmuseet.

Le sentiment amoureux et la souffrance cohabitent souvent dans l’œuvre d’Edvard Munch, qui a régulièrement donné à voir une vision de la femme à la fois sensuelle et dangereuse. En 1895, il signe notamment «Vampire». Une peinture intitulée à l’origine «Amour et douleur», mettant en scène une figure féminine tenant un homme dans ses bras, qu’il rebaptisa «Vampire», reprenant à son compte l’interprétation d’un de ses amis ayant vu dans cette représentation l’image de «la femme-vampire qui aspire la force vitale de l’homme», souligne l’exposition. 

L’Enfant malade - 1896

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L’enfant Malade (1896), Edvard Munch, © Göteborgs Konstmuseum / Hossein Sehatlou.

Entre 1885 et 1926, Edvard Munch a donné cinq versions de «L’enfant malade». Une toile inspirée par un épisode tragique de sa vie, la mort à quinze ans de sa sœur Sophie de la tuberculose, alors qu’il n’est lui-même âgé que de treize ans et que sa mère est, elle aussi, décédée des suites de cette maladie neuf ans plus tôt, en 1868.

Présentée au public en 1886, la première version de ce tableau fit scandale.  

Jeunes filles sur le pont – 1927

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Jeunes filles sur le pont (1927), Edvard Munch, © CC BY 4.0 Munchmuseet. 

L'image de jeunes filles évoluant sur un pont figure parmi les thèmes récurrents d'Edvard Munch, dont il signe de nombreuses variations entre la fin des années 1890, jusqu’à 1935. Des personnages que le peintre a notamment fait évoluer en âge au fil de ses créations, les inscrivant dans le cycle de la vie et de la mort, autre thème cher à l'artiste. 

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