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Diam's prend la parole et revient sur ce qui l’a poussé à co-réaliser «Salam», documentaire qui lui est consacré

En 2009, Diam's annonçait mettre sa carrière musicale à l'arrêt. [FAYEZ NURELDINE / AFP]

Diam’s fera son grand retour en mai prochain au festival de Cannes, en présentant en avant-première mondiale «Salam», documentaire consacré à son histoire, qu’elle a coréalisé avec Houda Benyamina et Anne Cissé. Retirée de la scène médiatique depuis plusieurs années, l’ex-star du rap a pris la parole publiquement pour raconter la genèse de ce projet.

Dans un long message publié sur Instagram, Diam’s a pris la plume pour donner sa vision de ce documentaire inattendu, qui marque le retour de l’artiste dans la sphère publique. «Pendant des années ont a frappé à ma porte me demandant l’autorisation de mettre ma vie en scène, de la jouer, de l’interpréter», explique ainsi en préambule l’interprète de «Jeune demoiselle».

Des sollicitations de documentaires ou de biopics qu’elle a déclinées à de multiples reprises, note-t-elle, précisant qu'elle avait «comme le sentiment que l’on me demandait de donner les clefs de ma vie pour que d’autres puissent en faire un film. Un spectacle». Et de poursuivre : «Ma dépression, mes souffrances, ma quête, ma renaissance : un film ? Un divertissement ?», s’interroge alors Mélanie Georgiades, de son vrai nom. 

Si elle confesse avoir été «touchée que l’on s’intéresse à (son) parcours», il lui était impossible de «laisser des inconnus parler à sa place», explique Diam’s, qui a donc décidé de «reprendre la plume». «Celle avec laquelle j’ai toujours aimé me livrer», souligne l’artiste, auteure de quatre albums, de «Premier mandat» sorti en 1999 à «SOS» paru en 2009, en passant par «Dans ma bulle» (2006) et «Brut de femme» (2003), qui lui a vallu une Victoire de la musique du meilleur album rap de l’année en 2004.   

«Trouver les mots justes ne fut pas chose facile», poursuit-elle, partageant les nombreuses questions qu’elle s’est posées avant de se lancer dans ce documentaire. «Aurais-je la liberté de raconter mon histoire avec mes mots, mon émotion ?», note l’artiste. Des doutes qui ont été balayés au fil de ce projet qu’elle compare à «une aventure humaine (…) pleine de bienveillance».  

Diam’s a replongé dans ses souvenirs

Pour «Salam», l’artiste aujourd'hui âgée de 41 ans a alors «replongé dans ses souvenirs» afin de leur «redonner vie avec (sa) plume et la caméra». Des souvenirs qui ont conduit Diam's dans des lieux et auprès de ceux qui ont compté pour elle.

Une façon pour l’interprète de «Dans ma bulle» de livrer ce qu’elle appelle «sa vérité». Et de préciser : «il y a certes l’histoire de Diam’s derrière la femme que je suis aujourd’hui, mais c’est aussi un récit humain et une quête qui peuvent faire écho à l’histoire de tant de gens qui se demandent comment trouver la paix intérieure alors qu’ils se sont perdus dans le labyrinthe de la vie», conclut l’artiste.

Pour mémoire, après avoir connu un succès phénoménal, vécu une dépression et un retour avec son dernier album «SOS», Diam’s avait décidé de se retirer du monde de la musique en 2009. En 2008, l’artiste s’est également convertie à l’Islam. 

Un parcours sur lequel la rappeuse a finalement bien voulu revenir, «pour la première fois face caméra», notait dans un communiqué de presse BrutX, société qui produit le documentaire, avant de préciser qu’au fil de ces images, Diam’s «se confie sur la gloire, la psychiatrie, la quête de sens et sa conversion à l'Islam. Elle nous entraîne sur les traces de Diam's et révèle dans ce récit intime et pudique les secrets de son histoire». 

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