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Rentrée littéraire : les polars étrangers à se procurer d'urgence

Voici une sélection de romans noirs addictifs et palpitants pour frissonner.[©éd. Sonatine/ Belfond / Actes Sud.]

Crime sanglant, disparition inquiétante…De Paula Hawkins, à Harlan Coben, en passant par Lisa Sandlin, voici 6 romans noirs addictifs et palpitants pour frissonner cet automne.

Harlan Coben, «Gagner n'est pas jouer» 

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©Belfond

Maître incontesté du thriller, Harlan Coben signe un nouveau roman palpitant aux éditions Belfond. Dans «Gagner n'est pas jouer», tout commence avec la découverte du corps mutilé d’un activiste recherché par le FBI. A côté de son cadavre, la police retrouve une valise, ainsi qu’un tableau signé Vermeer. Des éléments qui renvoient Windsor Horne Lockwood III, alias Win, justicier sans scrupules, à une vieille affaire classée sans suite. Il y a 20 ans, cette toile de maître avait été volée à sa famille. Lors de ce cambriolage, sa cousine Patricia avait été enlevée puis enfermée des mois durant dans une cabane perdue. Heureusement, elle avait pu prendre la fuite, mais les ravisseurs aussi. Au fil des pages, que l’on tourne sans s’arrêter, le héros principal va tenter de faire la lumière sur cette affaire. Pour gagner, il va jouer à un jeu risqué, où tous les coups sont permis.

Harlan Coben, «Gagner n'est pas jouer», éd. Belfond.

Stephen King, «Après»

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©Albin Michel

Maître incontesté du suspense et du fantastique, Stephen King est de retour avec un nouvel opus à la fois sombre et émouvant qui porte sur l’enfance, l’un de ses thèmes de prédilection. «Après» (éd. Albin Michel) raconte l’histoire de Jamie, un jeune garçon né avec un pouvoir : celui de parler avec les morts. Mais pas question que cela se sache. Pour le protéger, sa mère, Tia, agente littéraire, qui l’a élevé seule, préfère garder ce don secret. Elle va pourtant finir par y recourir pour tenter de joindre les deux bouts. De son côté, Jamie, âgé de 6 ans au début du livre, va petit à petit découvrir tout ce que cette capacité hors du commun implique en étant sollicité pour résoudre une affaire pour le moins troublante. Une détective de la police de New York va lui demander de l’aider pour arrêter un criminel. Ce dernier s’est suicidé et menace de frapper depuis l’au-delà. Porté par un personnage principal très attachant, qui s’adresse directement au lecteur, et non sans humour, ce «page turner» donne à réfléchir sur de multiples sujets, comme la perte de l'innocence, ou encore les difficultés des familles mono-parentales. L’écrivain américain signe encore une fois un très bon cru, rythmé par des chapitres courts et une intrigue simple, mais qui n’en demeure pas moins captivante.

Stephen King, «Après», éd. Albin Michel.

Lisa Sandlin, «Les samaritains du Bayou» 

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©Belfond

Avec «Les Samaritains du Bayou» (éd. Belfond Noir), Lisa Sandlin fait une entrée remarquée dans le milieu du polar. Récompensé par le Dashiell Hammett Prize et le Shamus Award, les plus hautes distinctions américaines de la littérature à suspense, son premier roman se situe au Texas, dans les années 1970, en pleine révélation des écoutes du Watergate. Cette année, Delpha Wade est libérée de prison après avoir passée quatorze ans derrière les barreaux pour avoir mis en pièces l'un de ses deux violeurs. A sa sortie, alors que personne ne l’attend, elle parvient à trouver un poste. Elle devient la secrétaire de Tom Delphan, un détective néophyte. Ils forment un duo de choc, auquel le lecteur s’attache vite, tant ils sont émouvants et complexes. Ensemble, ils vont enquêter sur des petites affaires et aider les oubliés. Mais une mission plus sérieuse occupe l’esprit de Delpha Wade : retrouver son second violeur, qui est toujours en liberté.

Lisa Sandlin, «Les Samaritains du bayou», éd. Belfond Noir.

Aro Sainz De La Maza, «Docile» 

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©Actes Sud

Victime ou bourreau ? L’enquêteur Milo Malart reprend du service. Après «Le Bourreau de Gaudí» et «Les Muselés», l’écrivain espagnol Aro Sainz De La Maza publie «Docile» (éd. Actes Sud), un polar prenant rythmé par de multiples rebondissements, dans lequel il met en scène un crime particulier sanglant et sordide. Plusieurs membres d’une même famille ont été sauvagement assassinés à coups de pierre à Barcelone. Et tout porte à croire que Lucas, un adolescent docile et mutique, est l’auteur des faits. Et pour cause, il s’est rendu au poste de police couvert du sang des victimes. Mais l'intuitif inspecteur Malart, aux méthodes peu conventionnelles, n’est pas convaincu de sa culpabilité. Dans une course contre la montre, il va tenter de trouver un autre suspect, tout en faisant face à un début de schizophrénie.

Aro Sainz De La Maza, «Docile», éd. Actes Sud.

Paula Hawkins, «Celle qui brûle»

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©Sonatine

Paula Hawkins, l'auteure du best-seller «La Fille du train», qui s’est vendu à 22 millions d’exemplaires à travers le monde, signe «Celle qui brûle» (éd. Sonatine). Dans ce nouveau thriller psychologique, trois femmes à la fois vulnérables et puissantes se retrouvent au cœur d’une enquête pour meurtre. Miriam est la voisine, Carla la tante et Laura l’amante de ce jeune homme, qui a été retrouvé mort à bord de sa péniche, à Londres. Ces héroïnes ne se connaissent pas mais ont toutes été victimes d'un traumatisme et vivent désormais avec une colère qui ne demande qu’à exploser. Au fil des chapitres, on apprend leur passé et on imagine ce dont elles pourraient être capable, ou pas, alors que l’enquête se poursuit. L'une de ces trois protagonistes, écorchée par la vie, aurait-elle commis l'irrémédiable pour réparer les injustices dont elle a été victime ?

Paula Hawkins, «Celle qui brûle», éd. Sonatine.

Susan Allott, «Des vies volées» 

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©Belfond

En lice pour les prestigieux Dagger Award 2021, le premier roman de l’écrivaine Britannique Susan Allott, qui a passé une partie de sa vie en Australie, est construit autour d’un événement dramatique de l'histoire australienne qui a eu lieu entre 1910 et 1970 : l'enlèvement, organisé par le gouvernement, de millier d’enfants aborigènes. Dans «Des vies volées» (éd. Belfond Noir), l’histoire se situe à la fin des années 1990. Isla Green, jeune femme de 35 ans résidant à Londres, décide de rentrer chez elle, en Australie, après avoir reçu un appel de son père. Ce dernier lui explique que la police de Sydney vient de le déclarer suspect potentiel dans une affaire vieille de trente ans. Il aurait été le dernier à avoir vu vivante leur adorable voisine, Maddie, qui la gardait petite, et qui a disparue en 1967. Isla va alors tenter de comprendre ce qui est réellement arrivé. Pour cela, elle va devoir affronter les fantômes de son passé.

Susan Allott, «Des vies volées» , éd. Belfond Noir, en librairie le 7 octobre.

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