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Nuit blanche 2021 : 10 installations incontournables

A la Grande Halle de la Villette, les visiteurs découvriront «Kontakt», l’installation immersive de Nicolas Paolozzi. [©Gaetan-CLEMENT]

Rendez-vous culturel fédérateur, Nuit Blanche investit les rues de la capitale dans la nuit du 2 au 3 octobre. Pour cette 20e édition, qui célèbre les relations qu’entretiennent l’art et le sport, quatre parcours sont proposés, parsemés de multiples manifestations artistiques. Voici les performances et installations à ne pas manquer.

Parcours centre 

«Danse connectée», Mourad Merzouki

Directeur artistique de l’évènement, Mourad Merzouki a imaginé une «Danse connectée» pour célébrer le plaisir d’être ensemble. Sur la place de l’Hôtel de Ville, les spectateurs seront invités à participer à une chorégraphie simple, ludique et interactive, qui sera dirigée sur place par des danseurs. Ces derniers transmettront au public les mouvements au rythme de la musique de William Rezé, alias Thylacine. Pour donner une autre dimension à la danse, cet instant de partage sera retransmis en direct sur écran géant et sur les façades des bâtiments.

Mourad Merzouki, Danse connectée, Place de l’Hôtel de Ville (Paris 4e).

«Qu’y a-t-il entre nous», Tim Etchells

Une question pour les amis, les amants, les voisins, les collègues de travail, et les citoyens. Au sein du parcours «Paris Centre», les visiteurs pourront également admirer la dernière œuvre en néon de l'artiste Tim Etchells. Baptisée «Qu'y a-t-il entre nous ?», cette installation de plus de 43 mètres de long, et composée de lettres de 3 mètres de haut, sera exposée sur la façade du Centre Pompidou. A travers cette création lumineuse, le performeur encourage les passants à s’interroger sur ce qui nous lie et ce qui nous sépare.

Tim Etchells, Qu’y a-t-il entre nous, Centre Pompidou (Paris 4e).

Parcours nord 

«Kontakt», Nicolas Paolozzi

A la Grande Halle de la Villette, les visiteurs découvriront «Kontakt», l’installation immersive et musicale de l’artiste-architecte Nicolas Paolozzi. Il s’agit d’une architecture vivante alliant son, lumière et mouvements. Interactive, cette œuvre monumentale agit à la manière d'une créature vivante. Plongés dans des atmosphères diverses, les spectateurs auront la possibilité de jouer avec elle, de modifier certains de ses comportements et de tenter d’apprivoiser cette structure hybride, à l’intérieure de laquelle résonneront les créations sonores du compositeur Baptiste Martineau.

Nicolas Paolozzi, Kontakt, La Grande Halle de la Villette (Paris 19e).

«Swimming-Pool Party», Barbara Butch

Dans le parcours «Paris Nord», on pourra également s’arrêter à la piscine Georges Vallerey, lieu qui sera investi par la DJ Barbara Butch. L’artiste, choisie par Jean-Paul Gaultier pour incarner la nouvelle campagne de leur parfum La Belle Intense, animera une «Swimming-pool party». De 19h à minuit, les fêtards pourront se déhancher sur ses sets électro et disco dans les gradins, ou les pieds dans l’eau. A noter que la soirée sera également rythmée par des shows réalisés par l’Équipe de France de Natation Artistique.

Barbara Butch, Swimming-Pool Party, piscine Georges Vallerey (Paris 20e).

Parcours est 

«La Sauvage – Trak Danse», Robin Decourcy

Le chorégraphe et artiste visuel français Robin Decourcy invite de son côté le public à prendre part à un Trek Danse, une marche festive qui se tiendra sur un parcours du GR75, entre Vincennes et Bercy. Sur le parcours, les participants seront amenés à découvrir des jeux et rites archaïques, qui entreront en résonnance avec les paysages traversés. Grâce à des pauses, ils pourront également explorer leur capacité de perception, de relation et de composition avec l'écosystème présent. A noter qu’il faut préalablement s’inscrire pour participer à cet évènement.

Robin Decourcy, La Sauvage – Trak Danse, Palais de la porte Dorée - Passerelle Simone de Beauvoir (Paris 12e).

«Aire», Laurent Perbos

Autre œuvre à ne pas manquer : «Aire», de Laurent Perbos, artiste plasticien qui s’inspire de la culture populaire et des activités sociales de masse. Pour cette nouvelle édition de Nuit Blanche, il va tout bonnement installer un terrain de tennis devant la Bibliothèque Nationale de France (BNF). Mais sur lequel il sera difficile de disputer un match. Et pour cause, son terrain, imitant la terre battue, épousera les escaliers du parvis, comme s’il était tombé dessus comme par magie. Rendu quasi impraticable dans les règles de l’art du tennis traditionnel, il se transformera en une zone de projections et de réflexions critiques.

Laurent Perbos, Aire, Bibliothèque nationale de France (Paris 13e).

«Velodrama», Mohamed El Khatib

L’auteur et metteur en scène Mohamed El Khatib investira le Vélodrome Jacques Anquetil, l'un des principaux sites des Jeux olympiques de 1900 et de 1924. A l’intérieur de celui-ci, il proposera «Velodrama», une performance réalisée en collaboration avec Pauline Lavogez, Albin de la Simone et les cyclistes du Vélo-club des vétérans parisiens, qui s’entrainent chaque semaine. Ces «pistards» d’un autre temps emmèneront les visiteurs toute la nuit dans une boucle à l’infini qui ravivera les souvenirs d’enfance et rappellera que ce sport parmi les plus populaires n’a pas d’âge.

Mohamed El Khatib / Pauline Lavogez / Albin de la Simone, Velodrama, Vélodrome Jacques Anquetil (Paris 12e).

Parcours ouest 

«Roll Bounce by Sonikem»

Avis aux amateurs de patins à roulettes : au cours de cet itinéraire, il sera possible de participer à la «Roll Bounce». Organisée au Trinquet Village, cette soirée remet au goût du jour l'ambiance festive des Roller Party américaines. Le Dj Sonikem prendra possession des platines à partir de 19h et jusqu’à minuit. Et que les non-initiés se rassurent, des cours sont prévus au fil de la soirée, qui sera également animée par l'acteur et speaker Hakim Hachouche.

Roll Bounce by Sonikem, Le Trinquet Village, (Paris 16e).

«Champion.ne.s», Adrien Selbert, Françoise Huguier, Magali Lambert et Maia Flore

Cet évènement, qui signe le lancement de l’Olympiade culturelle en vue des JO de Paris 2024, offre aussi l’occasion de découvrir quatre championnes et champions - Arnaud Assoumani, Aya Cissoko, Marie-Amélie Le Fur et Patricio Manuel - à travers le regard de quatre auteurs photographes. Activement impliqués pour une cause, ces hommes et ces femmes se battent pour une société plus responsable et inclusive. Ce sont ces facettes sportives, personnelles et engagées que les photographes Adrien Selbert, Françoise Huguier, Magali Lambert et Maia Flore ont immortalisé.  

Champion.ne.s, exposition de photographies d’Adrien Selber, Françoise Huguier, Magali Lambert et Maia Flore, Stade Jean Bouin (Paris 16e).

«Les Anges», Lola Gonzales

Via sa vidéo «Les Anges», tournée dans les paysages périphériques de Los Angeles, la jeune artiste Lola Gonzales, originaire d’Angoulême, donnera à voir non pas les images phares de ce lieu emblématique, mais son hors champs : les frontières de la ville. Sa caméra a suivi de jeunes gens évoluer dans des contrées péri-urbaines, semi-désertiques et déshumanisées, où leurs mouvements, aux limites de la danse ou de la transe, adoptent des caractéristiques animales. Les œuvres de Lola Gonzàlez questionnent la puissance du collectif ainsi que ses limites.

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©Lola Gonzàlez

Lola Gonzales, Les Anges, Jardin des Serres d’Auteuil (Paris 16e).

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