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«Tout s'est bien passé» : la fin de vie vue sans pathos au menu du nouveau François Ozon

Une décontraction assumée pour François Ozon et son équipe, ravis de rencontrer la presse ce jeudi, tandis que la veille, son film «Tout s'est bien passé» a reçu un chaleureux accueil lors de sa présentation en compétition officielle.

Souriante et affable, Sophie Marceau paraissait heureuse de célébrer son grand retour sur grand écran, après une parenthèse de 2 ans et demi d'absence. Répondant à nos diverses questions, l'actrice et son réalisateur ont souligné le paradoxe et la dualité «entre un mauvais père et une bonne fille».

Sophie Marceau insistait sur le sentiment profond de ce père interprété par André Dussolier (diminué par un AVC et qui demande à sa fille de l'aider à «en finir») : «Il se sent aimé... c'est un personnage égocentrique et jaloux qui ne s'embarrasse pas de codes...».

Quant à la façon de construire son personnage (celui de la romancière Emmanuèle Bernheim, aujourd'hui décédée), elle expliquait ainsi : «On est d'accord sur les grandes lignes, je retranscris ce que le cinéaste veut. Le cinéma, ce n'est pas un documentaire. C'est formidable de mélanger la réalité et la fiction sans pour autant trahir la vérité du personnage». Avant d'ajouter, à propos du récit éponyme qui a inspiré le film : «Je lis le livre pour m'inspirer du personnage et entrer un peu dans son monde. Ma Bible, c'est le scénario et ce que le cinéaste en fait».

De son côté, André Dussolier concluait sur l'aspect «drôle et vache» qu'à choisi Ozon pour aborder son film. Car au final, «le père aime tant la vie !» finalement.

Évidemment, la loi Leonetti, tout comme le débat sur la fin de vie se sont invités pendant cette conférence de presse. 

Le cinéaste a alors précisé qu'il ne souhaitait pas trancher sur un sujet aussi délicat, simplement évoquer des pistes.

Le public quant à lui pourra se faire sa propre idée dès le 22 septembre en salles.

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