La collection «Make My Day !» fait revivre des films d’auteur ou de genre méconnus voire inédits. Parmi eux, «Quelqu’un derrière la porte» de Nicolas Gessner sortira pour la première fois en combo DVD et Blu-ray le 8 juillet.
A l’origine de ce projet original, Jean-Baptiste Thoret, réalisateur, historien et critique qui s’est associé à Studiocanal. L’homme qui est fasciné par le cinéma des années 1970, dont l’influence marque selon lui la culture d’aujourd’hui, a eu la lourde tâche de mettre en lumière plusieurs films qui composaient un catalogue de plus de 15.000 titres.
En proposant aussi bien des polars italiens, que des gialli ou des comédies, Jean-Baptiste Thoret souhaite divertir tous les cinéphiles en quête de pépites trop souvent laissées de côté. Des sorties mensuelles qui s’accompagnent de bonus tels que des analyses, des interviews ou des images d’archives.
Sorti en 1971, «Quelqu’un derrière la porte», qui fait son entrée dans cette belle collection, raconte l’histoire de Laurence Jeffries, un chirurgien du cerveau interprété par Anthony Perkins, qui fait la connaissance d’un homme victime d’amnésie (Charles Bronson). Ce dernier ne sait pas encore qu’il va se retrouver au cœur d’un procédé machiavélique. Laurence Jeffries souhaite en effet l’utiliser pour se venger de l’infidélité de sa femme (Jill Ireland) et de son amant.
Adapté du roman de Jacques Robert, ce thriller psychologique est porté par deux acteurs au firmament, et réalisé par Nicolas Gessner qui dirigera en 1976 la jeune Jodie Foster dans «La petite fille au bout du chemin». Disponible au prix de 19,99 euros, ce coffret comprend la bande-annonce originale, le film revu par le cinéaste, ainsi qu'une préface de sept minutes de Jean-Baptiste Thoret.
Alors que le film «Silver Bears» d’Ivan Passer, avec Michael Caine, sortira le 26 août, d’autres longs-métrages sont d’ores et déjà accessibles comme «Le mur du son» (1952) de David Lean, «Le moment de la vérité» (1965) de Francesco Rossi,«Nickelodeon» (1976) de Peter Bogdanovich, «Vice Squad» (1982) de Gary Sherman, «Extreme prejudice» (1987) de Walter Hill, ou encore «L’ange noir» (1994) de Jean-Claude Brisseau.