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Mort de Michel Piccoli : ses 5 plus grands rôles sur grand écran

Ce monstre sacré du cinéma qui a travaillé avec les plus grands réalisateurs, a entamé sa carrière dans les années 1960.[© Capture YouTube]

L’acteur Michel Piccoli s’est éteint le 12 mai à l’âge de 94 ans. Il laisse derrière lui une incroyable filmographie qui se compose de plus de 150 longs-métrages. Retour sur cinq de ses plus grands rôles au cinéma.

«Le Mépris», de Jean-Luc Godard (1963)

Révélé dans «Le Doulos» de Jean-Pierre Melville en 1962, il crève l’écran dans la peau du scénariste Paul Javal, le mari de Camille, incarnée par Brigitte Bardot.

Un film tourné dans les studios de Cinecitta de Rome puis sur l’île de Capri dans la villa Malaparte, qui a donné naissance à un couple mythique du 7e art.

«Belle de jour», de Luis Buñuel (1966)

Michel Piccoli tourna à six reprises avec le réalisateur. On peut citer «La mort en ce jardin», «Le journal d’une femme de chambre», «La voix lactée», «Le charme discret de la bourgeoisie», «Le Fantôme de la liberté», sans oublier «Belle de jour», drame adapté du roman de Joseph Kessel paru en 1928. L’acteur prête ses traits à Henri Husson et donne la réplique à la belle Catherine Deneuve.

«Les choses de la vie», de Claude Sautet (1970)

Le nom de Michel Piccoli est aussi indissociable du cinéaste. La rencontre de ces deux passionnés du cinéma est à l’origine de classiques comme «Max et les Ferrailleurs», «Mado», «Une histoire simple» et «Vincent, François, Paul… et les autres». Dans «Les Choses de la vie», l’acteur livre une performance poignante face à Romy Schneider, qui deviendra une partenaire de jeu privilégiée et avec qui il aura une liaison. 

«La grande bouffe», de Marco Ferreri (1973)

Dans cette satire du consumérisme présentée en compétition au 26e Festival de Cannes et dont la projection a fait scandale, Michel Piccoli joue Michel, un homosexuel qui retrouve ses amis pour participer à un séminaire gastronomique qui se transforme en suicide collectif. Son personnage finit par mourir dans ses excréments. Michel Piccoli partageait l’affiche avec Philippe Noiret, Marcello Mastroianni, Ugo Tognazzi et Andréa Ferréol.

«Habemus Papam», de Nanni Moretti (2011)

Ce long-métrage symbolise la fin de la carrière de Michel Piccoli sur grand écran. En lice pour la Palme d’or au Festival de Cannes 2011, ce film franco-italien permet au comédien de se glisser dans la peau d’un souverain pontife qui ne souhaite pas assumer ses responsabilités et, en proie aux doutes, préfère fuir. Un rôle de taille pour ce monstre sacré du cinéma.

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