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Festival de Cannes : retrouvez le palmarès complet de la 72e édition

La cérémonie de clôture a été retransmise en direct et en clair sur Canal+[VALERY HACHE / AFP]

Après douze jours de compétition, la 72e édition s'est achevée ce samedi avec l'annonce tant attendue du palmarès. La Palme d'or a été attribuée au Sud-Coréen Bong Joon-ho pour son film «Parasite».

Voici la liste des gagnants de ce cru 2019 présidé par le réalisateur Alejandro González Iñárritu. Le comédien Edouard Baer a, quant à lui, assuré le rôle de maître de cérémonie qui fut diffusée en clair et en direct sur Canal+.

Palme d'or pour «Parasite» de Bong Joon-ho

«Merci beaucoup. Je suis très honoré, j'ai toujours été très inspiré par le cinéma français, je remercie Henri-Georges Clouzot et Claude Chabrol», a déclaré le Sud-Coréen après avoir reçu la récompense suprême pour ce drame familial sur fond de thriller.

Grand prix pour «Atlantique» de mati diop

Prix du jury ex-æquo pour «Les Misérables» de Ladj Ly et «Bacurau» de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles

«Les Misérables» de Ladj Ly - adapté de son propre court-métrage - se déroule à Montfermeil, en banlieue parisienne, et revient sur le parcours d’un policier qui débarque à la brigade anti-criminalité. «Je dédie ce film à tous les misérables de France et d'ailleurs. Mon film parle des rapports entre les différentes communautés dans ce territoire. Le seul ennemi en commun qu'il y a entre ses habitants et les policiers, c'est la misère», a expliqué le réalisateur français.

Récompensé ex-æquo, «Bacurau» se présente comme un film de genre, à mi-chemin entre western, survival et fantastique. Il se situe dans le Sertao brésilien.

Prix de la mise en scène pour «Le jeune ahmed» des frères dardenne

Déjà lauréats d’une Palme d’or pour «Rosetta» en 1999, puis «L’enfant» en 2005, les Belges ont été récompensés pour ce drame sur la radicalisation d’un adolescent, remarquablement interprété par Idir Ben Addi. «Nous avons voulu filmer un appel à la vie, à la différence, ce qui est aussi la mission, la vocation du cinéma», a avoué Luc Dardenne.

prix du scénario pour «Portrait de la jeune fille en feu» de Céline sciamma

Ce sublime long-métrage raconte l’histoire d'amour interdite entre une peintre et sa jeune modèle dans un XVIIIe siècle corseté. La réalisatrice a remercié ses deux actrices Adèle Haenel et Noémie Merlant. «Je dois un merci éternel à douze ans d'écart. Elles ont passé la porte et j'ai vu le futur», a-t-elle déclaré.

Prix d'interprétation féminine pour Emily beecham pour «Little joe» de Jessica haussner

L’Anglo-américaine a convaincu le jury en scientifique qui développe une plante génétiquement modifiée aux effets secondaires étranges. La comédienne a été vue récemment dans la comédie «Hail, Cesar !» des frères Coen sur l’âge d’or du cinéma hollywoodien dans les années 1950. A la télévision, Emily Beecham a joué dans la série «Into the Badlands».

Prix d'interprétation masculine pour antonio banderas pour «Douleur et gloire» de pedro almodovar

«Ce soir, c'est mon soir de gloire», a affirmé l’acteur de 58 ans qui livre une performance magistrale dans «Douleur et gloire» de Pedro Almodovar. Dans cette autofiction, il joue Salvador Mallo, le double du réalisateur. Sixième Espagnol à recevoir le prix d’interprétation masculine, il succède à José Luis Gómez en 1976, Fernando Rey en 1977, Alfredo Landa et Francisco Rabal en 1984, et Javier Bardem en 2010.

Mention spéciale pour «It must be heaven» d'Elia Suleiman

Caméra d'or pour «Nuestras madres» de césar díaz

Palme du court-métrage pour «The distance between us and the sky» de Vasilis Kekatos

Mention spéciale du court-métrage pour «Monstruo Dios» d'Agustina San Martín

 

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