Avant toutes les encyclopédies, Isidore nous laisse vingt volumes du plus ancien savoir encyclopédique.
Cet Andalou, évêque de Séville, en trente-cinq ans d’un travail acharné, écrit l’œuvre la plus considérable du VIIe siècle. C’est un érudit connaissant parfaitement l’hébreu, le grec et le latin.
Historiographe, poète, conseiller des rois, ordonnateur des conciles, il écrit Les Etymologies où il recherche l’origine des mots et leur sens. On dit de lui qu’il a «éloigné de nous le vieillissement et l’ignorance». Il meurt le 4 avril 636. Il est docteur de l’Eglise et patron des facultés de lettres. Il est considéré comme le patron des internautes pour l’universalité de la connaissance.
Pensée spirituelle d’Isidore :
«Tout progrès vient de la lecture et de la méditation. La prière nous purifie, la lecture nous instruit.»
Courte prière récente au saint patron des internautes :
«Saint Isidore, au cours de nos visites sur Internet, dirige nos mains et nos yeux seulement vers ce qui plaît à Dieu, et que nous traitions avec patience et charité toutes les âmes que nous rencontrons.»
Éphéméride du 4 avril :
En 1806, Napoléon signe le décret de publication de son «catéchisme impérial» rendu obligatoire. Il fut rédigé sous forme de questions-réponses par l’abbé Paul d’Astros (1772-1851), neveu et chef de cabinet de Portalis (1746-1807), ministre des Cultes. Il inclut toutefois une surprenante obligation.
Question : «Quels sont les devoirs des chrétiens envers les princes qui les gouvernent, et quels sont, en particulier, nos devoirs envers Napoléon Ier notre empereur ?» Réponse : «Les chrétiens doivent aux princes qui les gouvernent […] en particulier, à Napoléon Ier, notre Empereur, l’amour, le respect, l’obéissance, la fidélité, le service militaire […] Et ceux qui résisteraient à l’ordre établi par Dieu même, se rendraient dignes de la damnation éternelle !»