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5 février : sainte Agathe

L’église sainte Agathe à Catane. [© CC / WikiCommons]

«Honte à toi, tyran, qui mutile en une femme ce que tu as sucé étant bébé !» Telle est l’invective que la jeune Agathe adresse à Quintien, ce gouverneur inique de Catane (Sicile) qui vient de lui couper les seins.

 

Par un miracle, saint Pierre les lui redonne. Voulant qu’elle adore les idoles, et n’y parvenant pas, Quintien avait commencé par la livrer, comme tant d’autres vierges, à un lupanar. Mais, là encore, chaque violeur est mystérieusement arrêté dans son élan. La rage s’empare des bourreaux. Aucun supplice n’est épargné à cette jeune fille qu’on finit par brûler vive en 251. Un tremblement de terre terrifie Catane à l’instant de sa mort. L’année suivante, les habitants de cette ville sicilienne vont à son tombeau, alors que l’Etna est en éruption. Mais la lave s’arrête nette à l’entrée de la cité. Agathe est la patronne des nourrices et des fondeurs de cloches, invoquée contre le feu, protectrice de Catane, de Palerme et de l’île de Malte.

 

Vieux proverbes de ce jour :

«Semez les poireaux le jour de sainte Agathe, un brin en vaut quatre.»

«Pour la sainte Agathe, sème ton oignon, fût-il dans la glace, il deviendra bon.»

«Eau qui court à la sainte Agathe, mettra du lait dans la baratte.»

 

Pensée spirituelle de Méthode de Sicile (IXe siècle) :

«Uniquement par son nom, Agathe invite le genre humain à marcher vers la bonté.»

 

Courte prière de sainte Agathe mourant :

«Seigneur, accueille-moi dans le sein de ta miséricorde.»

 

Ephéméride du 5 février :

En 1798, à la suite de l’assassinat du général Duphot, le 27 décembre 1796, par la foule romaine, les troupes françaises entrent dans Rome et proclament la République romaine. Le pape est exilé en Toscane, puis en France où il meurt à Valence, enterré civilement.

 

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