En direct
A suivre

Gravity : les spectateurs mis sur orbite

Gravity propulse le spectateur à 10 000 km/h dans l’infiniment grand.[© Warner Bros. Entertainment ]

Une claque sidérale. Œuvre folle et novatrice, Gravity, réalisé par Alfonso Cuarón, par son réalisme époustouflant, propulse le spectateur à 10 000 km/h dans l’infiniment grand.

 

En mission à 600 kilomètres d’altitude, Matt Kowalski (George Clooney) et l’ingénieur Stone (Sandra Bullock) effectuent ce qu’ils croient être une banale opération de maintenance. Leur vaisseau est alors pulvérisé par une nuée de débris. Jetés dans le vide - et le spectateur avec -, les deux astronautes vont alors se confronter au froid galactique.

L’angoisse monte, et les premières minutes resteront longtemps gravées dans l’histoire du cinéma. La silhouette de Sandra Bullock s’éloigne de la caméra en tournant et s’enfonce dans l’infini. Y a-t-il encore un espoir ?

 

Une grande aventure humaine

Prenant, le film est aussi une formidable prouesse technologique. Après un tournage titanesque de quatre ans et demi, et des animations 3D à la limite de la perfection, Gravity réussit à placer le spectateur dans le casque, et la peau des astronautes.

La presse internationale ne s’y est d’ailleurs pas trompée. Les critiques sont élogieuses et le film a déjà réalisé plus de 170 millions de dollars de recettes au Etats-Unis en trois semaines, ce qui en fait déjà un des plus grands succès de l’année.

Il bénéficie aussi de soutiens de poids. Buzz Aldrin, le deuxième homme à avoir marché sur la Lune en 1969, a déclaré au Hollywood Reporter avoir été « très impressionné par la façon dont la réalité de la gravité zéro est dépeinte». Réalisateur d’un autre phénomène 3D avec Avatar, James Cameron a avoué au magazine Variety «avoir été absolument terrassé. Je pense que c’est le meilleur film sur l’espace jamais réalisé».

De son côté, le réalisateur mexicain Alfonso Cuaron préfère la jouer modeste. Il a ainsi avoué ne«pas avoir revu 2001 de Kubrick, avant de (se) lancer». «Cela aurait été comme prendre une douche à côté de Rocco Siffredi avant d’aller faire l’amour à ma petite amie», s’amuse-t-il.

Exploit technologique, aventure humaine, succès critique et public… Pour le film de l’Espace, il y aura un avant et un après Gravity.

 

La bande annonce

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités