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Le Crazy Horse cherche un maître de cérémonie

Des danseuses du Crazy Horse, le 29 février 2012 à Paris [Johanna Leguerre / AFP/Archives] Des danseuses du Crazy Horse, le 29 février 2012 à Paris [Johanna Leguerre / AFP/Archives]

Le Crazy Horse, légendaire temple parisien du "nu chic", cherche un maître de cérémonie et fera passer des auditions ouvertes à tous le 15 mai à Paris pour découvrir celui ou celle qui aura le talent nécessaire, a-t-on appris mardi auprès de sa direction.

"C'est une première car il n'y a jamais eu de maître ou de maîtresse de cérémonie, mais c'est dans la continuité de notre ambition qui est d'aller sans cesse à la recherche de nouveaux talents", a expliqué à l'AFP Andrée Deissenberg, directrice générale du Crazy Horse.

Ce "personnage" fera partie d'un "projet immersif" de spectacle avec le public, sur lequel Mme Deissenberg ne souhaite pas en dire plus pour l'instant.

Une cinquantaine de candidats se sont déjà fait connaître et tous ceux qui sont intéressés peuvent encore adresser leur candidature (cv, vidéos, photos) au Crazy Horse par courriel à l'adresse suivante: [email protected].

La première audition, le 15 mai dans les locaux du Crazy Horse, sera sans doute suivie d'autres rendez-vous car, explique Mme Deissenberg, "trouver le talent d'un maître ou d'une maîtresse de cérémonie, risque d'être plus compliqué que d'auditionner une danseuse ou un artiste".

Contrairement aux danseuses, qui, à quelques exceptions près, n'ont pas plus de 30 ans, "il n'y a pas de limite d'âge. Tout homme, toute femme, toute créature dont on ne sait pas très bien s'il est homme ou femme ou les deux, peut candidater, quelles que soient sa couleur et sa nationalité. L'essentiel c'est le talent. On en a ou pas", a ajouté Mme Deissenberg.

 

"Nu chic"

Référence internationale du glamour élégant, le célèbre cabaret a été fondé en 1951 par Alain Bernardin, inventeur du "nu chic", avec un spectacle habillant les corps nus par des projections de motifs géométriques (zébrures, pois...) pour se différencier des grands cabarets "à plumes" comme le Lido ou le Moulin Rouge.

Il accueille entre 120.000 et 140.000 spectateurs par an et emploie une centaine de personnes. Il a été racheté en 2005 par Philippe Lhomme et Yannick Kalantarian, des investisseurs belges.

Tout en conservant les projections lumineuses sur le corps des danseuses qui ont fait la réputation du cabaret, les nouveaux propriétaires ont fait appel à des personnalités telles qu'Arielle Dombasle, Dita von Teese ou Clotilde Courau, et à des créateurs comme le bottier Christian Louboutin ou le chorégraphe Philippe Decouflé, entré à la direction artistique et qui signe "Désirs" le spectacle à l'affiche actuellement, après "Feu" l'année dernière.

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