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La peinture sur scène

Sunday in the Park with George, jusqu’au 25 avril au Théâtre du Châtelet. [ © Marie-Noëlle Robert - Théâtre du chatelet]

Le Théâtre du Châtelet poursuit son immersion dans l’univers du compositeur et parolier Stephen Sondheim, monstre sacré de Broadway, né en 1930.

Après A Little Night Music et Sweeney Todd, c’est au tour de Sunday in the Park with George d’y tenir le haut de l’affiche.

Inspirée par le tableau pointilliste Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte (1886) de Georges Seurat qui devient ici un des personnages du spectacle, cette œuvre charnière dans la carrière de Stephen Sondheim trouve son origine dans son propre parcours. En effet, en 1981, l’échec de Merrily We Roll affecte l’auteur. Il attendra 1983 pour créer, off-Broadway, Sunday in the Park with George : une réflexion sur le processus de création, prix Pulitzer en 1984.

 

Une production high-tech

Composée de nombreuses saynètes et de grandes scènes de chœurs, cette production propose une version «high- tech» de Sunday… A travers tout un jeu de projections vidéo, la scénographie réussit le pari de passer de la 2D du tableau à la 3D.

Un effet visuel donnant l’impression que les personnages sortent de la toile, qui sert ce récit en deux parties : celui de Georges Seurat obsédé par son art délaissant son modèle et maîtresse Lot, puis, un siècle plus tard, celui de son arrière-petit-fils fictif, peintre plasticien en plein exercice promotionnel au musée de Chicago.

Un musical grandiose autour de la figure de l’artiste mis en scène par Lee Blakely.

Pour en savoir plus sur Stephen Sondheim, le Théâtre du Châtelet organise le 25 avril, à 11h, un atelier autour de son œuvre.

 

Sunday in the Park with George, de S. Sondheim, jusqu’au 25 avril, Théâtre du Châtelet, Paris 1er.

 

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