![Le défile de mode homme de Dior à Paris, le 19 janvier 2013 [Francois Guillot / AFP]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Le défile de mode homme de Dior à Paris, le 19 janvier 2013 [Francois Guillot / AFP]")
Le créateur Kris Van Assche pour Dior Homme a livré samedi à Paris une collection masculine tout en rigueur et précision, entre sportswear et esprit tailleur pour l'automne-hiver 2013/2014.
Le couturier Karl Lagerfeld a "adoré" et se verrait bien dans "plein de silhouettes", a-t-il dit à l'issue du défilé.
"Avec un monde dans un tel chaos, il fallait une vision rigoureuse des choses", a expliqué Kris Van Assche qui a voulu aussi livrer une collection avec "une vision d'un futur optimiste".
"C'est une collection où le sportswear rencontre l'esprit tailleur dans une manière très Dior", a poursuivi le jeune créateur.
De fait, pas de costume de businessmen mais des ensembles vestes-pantalons, des impers ou des manteaux à la coupe nette, aux épaules à peine marquées, et un vestiaire où les détails ont toute leur importance.
Les manteaux sont cassés dans le dos par une fronce qui devant laisse apparaître une ceinture, des zips remplacent souvent des boutons. Les blousons droits donnent un côté plus athlétique à l'homme Dior.
La palette de couleurs est sombre: noir et gris dominent, à peine pimentés d'un prune lumineux ou d'un blanc maculé.
![Un mannequin défile pour Dior à Paris, le 19 janvier 2013 [Francois Guillot / AFP]](http://www.directmatin.fr/sites/default/files/styles/image_630_400/public/TRPar7445881.jpg)
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Le créateur joue avec les matières, plus techniques qu'à l'accoutumée, n'hésitant pas à glisser du nylon dans les laines et cachemires. Ce mélange lui permet ainsi de jouer des contrastes de matières et de couleurs.
Chez Smalto, comme chez Berluti la veille, pas de défilé mais des "tableaux" vivants, forme de présentation qui permet aux mannequins de pouvoir parler entre eux au lieu de défiler les uns derrière les autres.
Cinq tableaux étaient proposés samedi chez Smalto pour cinq étapes dans la vie d'un businessman plutôt british: à la campagne, chez le barbier, le cireur de chaussures, à son club ou encore au casino.
La créatrice Youn Chong Bak, entrée en 2000 comme stagiaire chez Smalto où elle est devenue directrice artistique en 2007, a mis l'accent cette saison sur "les codes tailleurs de la maison". Le revers de veste est mis en avant, la taille des vestes souvent appuyée. Le vestiaire est classique, voire un peu trop comme ce blazer marine qui semble figé dans le temps.
Auparavant, plusieurs jeunes griffes avaient elles aussi présenté leurs visions de l'hiver prochain dont celles de l'irano-allemand Boris Bidjan Saberi et du Coréen Songzio où le noir et le cuir sont incontournables.
Le premier aime au choix les manteaux qui plongent en avant ou les vestes ceinturées sur des pantalons à mi-chemin entre sportswear et ville qui donnent aux hommes une allure de chasseur alpin. Chez le deuxième l'univers est plus urbain avec des silhouettes près du corps et des vestes-pantalons d'aspect cuir vieilli ou imprimé comme un griboullis.
L'Allemand Tillmann Lauterbach a lui voulu donner du volume à ses silhouettes grâce à des superpositions de pièces légères. L'atmosphère est détendue, la palette de couleurs des blancs ou noir en passant par des écrus ou des camels jusqu'au vert bouteille. Le sportswear se retrouve dans des pantalons de jogging déstructurés tandis que les classiques trenchs sont proposés en tweed enduit de PVC.
Les défilés masculins parisiens s'achèvent dimanche avec la jeune griffe parisienne Melinda Gloss, Lanvin, Paul Smith et en soirée la présentation très attendue d'Hedi Slimane pour Saint Laurent.
La couture, qui présentera pour sa part le printemps-été 2013, prendra le relais tout juste après, avec Versace. Le calendrier officiel débute lundi avec notamment le défilé Dior.