Forte du succès des trois premières éditions, la commune de Saint-Mandé (94) accueille ce week-end le salon Livre à part.
Celui-ci vise à promouvoir le travail des petits éditeurs indépendants, souvent peu ou mal distribués. Muriel Poulaillon, commissaire de ce salon, fait le pari du goût de la lecture pour promouvoir ces maisons à l’exigence et à la passion intactes.
Que va proposer cette 4e édition de Livre à part ?
Il y aura des rencontres et des dédicaces. Stéphanie Loïk, présidente de la Commission internationale du théâtre francophone, va aussi diriger des mises en voix de textes qui seront interprétés par de jeunes comédiens. Au total, près de trente éditeurs seront présents.
Comment les petits éditeurs indépendants se font-ils une place face aux grands noms ?
Ce n’est pas évident. Ils misent beaucoup sur des ouvrages aux couvertures attractives et aux prix abordables. Ils travaillent aussi sur le choix des textes, des illustrations et des caractères, ainsi que sur la qualité de l’impression. Il faut les soutenir.
L’arrivée du livre numérique sur le marché les a-t-elle pénalisés ?
C’est indéniable. Mais même si la jeune génération est en effet habituée à manipuler les liseuses, le livre en tant qu’objet ne peut disparaître. Le plaisir n’est pas le même. Dans quelques années, les choses vont se rééquilibrer et il y aura un retour au papier.
Salon Livre à part, demain et dimanche, de 11h à 19h, à l’hôtel de ville de Saint-Mandé (94). Entrée gratuite.