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Pourquoi dit-on... "se monter le bourrichon" ?

Dans la bibliothèque de l'Institut de France.[JOEL ROBINE / AFP]

Lorsqu’une personne s’agace d’une situation ou du comportement d’une personne, on peut dire qu’elle «se monte le bourrichon».

Cette expression  a été inventée par l’écrivain Gustave Flaubert (1821-1880) dans l’une de ses correspondance écrite en 1860, détaille Georges Planelles, dans son ouvrage Les 1001 expressions préférées des Français (éd. Notre Temps).

L’auteur a détourné le mot «bourriche», qui à l’époque désignait une sorte de panier sans poignées, utilisé sur les étales des marchés. Au XIXe siècle, le mot bourriche était synonyme du mot «carafe» et «cafetière», qui en argot désignaient la tête d’un individu.

L’idée de Flaubert a été reprise par d’autres écrivains, comme Marcel Proust, qui ont contribué à la populariser.

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