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Diam's, silencieuse mais pas trop

Archive AFP.[XAVIER LEOTY / AFP]

Star française du rap, invisible depuis sa conversion à l’islam il y a deux ans, Diam’s se dévoile dans une autobiographie (Diam’s, autobiographie, éd. Don Quichotte).

De son amour pour le rap qui a fait son succès, à la naissance de sa fille Maryam, elle a tout couché sur le papier, insistant sur sa descente aux enfers et sa personnalité «borderline» : «J’avais beau être devenue célèbre, il m’arrivait de pleurer seule comme une enfant en allant me coucher. […] La solitude et le silence devenaient tellement angoissants que je préférais les fuir en me forçant à dormir».

Passages en cliniques psychiatriques, médicaments à outrance et pensées suicidaires en 2008… Diam’s raconte avoir trouvé le salut dans la religion. Mariage secret avec Aziz, prières à la mosquée, voile et apparitions publiques de plus en plus rares.

De la rappeuse grande gueule capable de rabattre le caquet des machos, il ne restait plus grand-chose.

«On a dit de moi que, perdue, je m’étais réfugiée dans la religion. Dans cette parole, j’ai ressenti comme du mépris, face à celui qui sombre puis trouve sa voie. Parfois toucher le fond donne beaucoup d’ardeur à vivre, à aimer, à donner, à méditer et surtout à choisir de ne plus être un consommateur de la vie mais un cultivateur du bonheur» a-t-elle expliqué.

 

Et sur DirectMatin.fr :

Diam's : "Toucher le fond donne beaucoup d'ardeur à vivre"

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