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"Titanic" ressort au cinéma en 3D

Leonardo DiCaprio et Kate Winslet dans le film Titanic Leonardo DiCaprio et Kate Winslet dans le film Titanic.[Century Fox]

A l'occasion du centenaire du naufrage du célèbre paquebot, le réalisateur James Cameron ressort son non moins célèbre film, en 3D cette fois-ci.

Un siècle presque jour pour jour après le naufrage du Titanic, le chef-d’œuvre de James Cameron réinvestit les salles obscures en 3D. L’opportunité est belle de revoir dans des conditions idéales ce film qui a fait date dans l’histoire du cinéma. Ce sera également l’occasion de le faire découvrir aux moins de 20 ans, qui n’avaient pas pu le voir sur grand écran en 1998, lorsque la «Titanicmania» battait son plein.

La 3D, un travail d’orfèvre

Pour restaurer et adapter Titanic en 3D, les producteurs ont vu grand. Dix-huit millions de dollars, trois cents techniciens et soixante semaines de travail ont été nécessaires. «Nous avons travaillé très dur pour faire de cette conversion en 3D un vrai bijou et on dirait vraiment que le film a été tourné comme ça à l’origine», a d’ailleurs assuré James Cameron lors de l’avant-première à Londres.

L’adaptation en 3D a tout d’un travail d’orfèvre. Le relief donne l’illusion presque parfaite d’être à bord du bateau, tandis que le naufrage, qui a fait 1 500 morts dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, n’en est que plus réaliste. Le spectateur en reste cloué à son fauteuil.

Un projet extravagant

Car si le Titanic de James Cameron a  marqué le septième art, ce n’est pas tant pour son scénario que pour le gigantisme du projet. De nombreux réalisateurs s’étaient déjà frottés au récit de ce naufrage. Mais, Cameron a vu les choses en très grand. Il a ainsi signé à l’époque le long-métrage le plus cher de l’histoire du cinéma, avec 200 millions de dollars de budget. Un record aujourd’hui détenu par le troisième volet de Pirates des Caraïbes et ses 300 millions de dollars.

Pour Titanic, 160 jours de tournage, entre juillet 1996 et mars 1997, avaient été nécessaires, au terme desquels le réalisateur avait de quoi projeter douze jours non-stop de pellicule. Non content de reconstruire la quasi-totalité du navire et la moitié de la salle des machines, Cameron avait poussé son souci d’authenticité jusqu’à solliciter pour son décor les compagnies qui avaient participé à la construction du vrai Titanic; pour la moquette et les canots de sauvetage par exemple. La partie la plus époustouflante de sa démarche demeure, quinze ans après, d’avoir filmé la véritable épave, à près de 4 000 mètres sous les eaux, pour les besoins de sa fiction. Voilà qui mérite bien une seconde vie.

Informations pratiques : Titanic, en 3D, de James Cameron, en salles.

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