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Earvin Ngapeth jugé lundi pour l'agression d'un contrôleur SNCF

Earvin NGapeth a déjà été condamné à trois mois de prison avec sursis en décembre 2014.[Newspix / Icon Sport]

Deux semaines après le sacre européen de l’équipe de France de volley-ball, Earvin Ngapeth va comparaître lundi au tribunal correctionnel de Paris. Il est accusé d’avoir frappé un contrôleur SNCF le 21 juillet dernier.

Ainsi, il sera jugé pour des faits de violences sur un agent exploitant, outrage et entrave à la circulation d'un train. Une histoire qui avait eu lieu deux jours après le tout premier titre de l’histoire des Bleus en volley, la Ligue mondiale remportée à Rio. La star tricolore âgée de 24 ans venait alors d’être élue meilleur joueur de la compétition.

Il est reproché au réceptionneur attaquant, qui évolue à Modène, en Italie, d’avoir frappé un contrôleur auquel il aurait demandé de retarder le départ d’un TGV reliant Paris à Bordeaux, à la gare Montparnasse, afin d’attendre un ami.

Ce n’est pas une première

D’après l’Unsa, le deuxième syndicat de la SNCF, le contrôleur a été «blessé à l’arcade sourcilière». Une version contestée par le joueur sur sa page Facebook. «La réalité est tout à fait éloignée de ce qui a été raconté. Il est bien évident que je n’ai jamais «tabassé» qui que ce soit, pas plus que je n’aurais soi-disant pris la grosse tête et aurais demandé à faire arrêter un train pour mon bon plaisir», avait assuré l’ancien joueur de Tours.

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Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’Earvin NGapeth fait parler de lui dans la rurbique Fait-divers. En décembre dernier, il avait été condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Montpellier pour une rixe dans une boîte de nuit en août 2013.

Le «Nicolas Anelka» du volley

Doté d’un tempérament impulsif, il a également rencontré des problèmes avec certains de ses entraîneurs. En 2010, il il avait ainsi été mis à l’écart de l’équipe de France, coupable d’avoir insulté le sélectionneur de l’époque, Philippe Blain. Une affaire qui avait fait grand bruit et lui avait valu le surnom de «Nicolas Anelka» du volley.

En janvier 2014, c’est avec son ancien club de Kemerovo, en Russie, qu’il a également eu des problèmes. Ne supportant plus de vivre éloigné de sa compagne et de son fils, il avait refusé de retourner jouer dans l'équipe sibérienne pourtant entraînée par... son père, Eric. 

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