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Bertrand Roiné : "On sent vraiment un pays derrière nous"

Le handballeur français Bertrand Roiné lors d'un match contre l'Argentine, le 8 janvier 2011 au Palais-Omnisport de Paris-Bercy (POPB).[Miguel Medina / AFP/Archives]

Champion du monde avec la France en 2011, Bertrand Roiné dispute actuellement la Coupe du monde avec… le Qatar. Une équipe "multinationale" qui a créé la surprise en se hissant en demi-finale de son Mondial, où elle affrontera, ce vendredi, la Pologne. En marge de cette confrontation, l’arrière gauche français est revenu sur le parcours du pays hôte tout en répondant aux polémiques autour de sa sélection.

 

Auriez-vous imaginé être en demi-finale de ce Mondial ?

Franchement non. La Coupe du monde est une compétition très relevée avec les meilleures nations. Mais on a fait de bons matchs de préparation, avec de la qualité. Il faut aussi féliciter le travail de l’entraîneur Valero Rivera. En six mois, il a su faire une équipe avec des joueurs qui venaient d’un peu de partout. Je suis vraiment très fier et heureux que le Qatar soit arrivé jusque-là. Mais on a maintenant envie d’aller encore plus loin.

 

Cette équipe du Qatar a-t-elle était sous-estimée ?

Il y a des entraîneurs, comme Claude Onesta, qui avait prévenu qu’il fallait se méfier du Qatar. Et les résultats montrent qu’il avait raison. Ça fait six mois qu’on travaille pour cette Coupe du monde. Avec cette demi-finale, on est récompensé de notre travail et on a prouvé au monde entier qu’on était bien présent.

 

L’émir est-il passé vous voir après la qualification contre l’Allemagne ?

Oui, il est descendu dans le vestiaire. Il nous a dit qu’il était très fier de nous, qu’il était derrière nous et qu’on devait continuer.

 

Justement pensez-vous pouvoir aller au bout ?

Pour l’instant je n’y pense pas trop, même si maintenant on a envie d’aller plus loin. Je n’ai pas envie de m’arrêter là.

 

Imaginez-vous une finale entre la France et le Qatar ?

Je signe tout de suite, car ça voudrait dire qu’on a battu la Pologne. Et ça me ferait bizarre de jouer contre l’équipe de France. Ça m’avait déjà fait bizarre à la Golden League l’année dernière. Ça avait été beaucoup d’émotions. Mais si on devait rencontrer la France en finale, ça sera évidemment compliqué, surtout au regard de leurs derniers matchs. Ils sont vraiment au-dessus. Mais j’évite de trop me projeter sur une finale.

 

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