Il est l'une des dernières légendes vivantes de l'âge d'or du cinéma américain. En soixante-dix ans de carrière, Kirk Douglas, qui fêtera ses 100 ans le 9 décembre 2016, a tourné avec les plus grands. Retour en images sur cinq de ses plus grands rôles.
Le Champion (1949)
Dans ce film de Mark Ronson, Kirk Douglas incarne un boxeur séducteur qui se bat contre ses démons pour accéder au titre de champion. Le jeune homme obtient sa première nomination aux Oscars dans la catégorie «meilleur acteur».
Le long métrage, tourné en seulement vingt-trois jours pour 600 000 dollars de budget, connaît un franc succès. Une version remontée des séances d'entraînement de Kirk Douglas est réalisée pour «La vallée des poupées» vingt ans plus tard.
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Les ensorcelés (1952)
L'acteur joue le rôle de Jonathan Shields, un producteur de films sans pitié, prêt à tout - même à utiliser ses proches - pour parvenir à ses fins. Dans cette réalisation de Vincente Minnelli, il donne la réplique à la belle Lana Turner.
Alors que Kirk Douglas n'obtient pas l'Oscar pour sa deuxième nomination, sa partenaire, Gloria Grahame, remporte quant à elle la statuette dorée dans la catégorie «meilleur second rôle féminin», pour une apparition à l'écran de seulement... neuf minutes et trente-deux secondes. Un record.
20 000 lieues sous les mers (1954)
Parmi les nombreux personnages qu'il a pu incarner au cinéma, celui du chasseur de baleines Ned Land, dans l'adaptation du chef-d'oeuvre de Jules Verne, est sans doute l'un des plus inoubliables. Il partage l'affiche avec James Mason (Capitaine Nemo).
Il s'agit du premier film de science-fiction tourné en Cinemascope.
Kirk Douglas a avoué, quelques années plus tard, qu'il avait demandé à Disney d'ajouter une scène pour entretenir sa réputation d'hommes à femmes. On le voit, en effet, se promener avec une jolie demoiselle à chaque bras avant de se battre avec un marin.
La vie passionnée de Vincent Van Gogh (1956)
Pour cette biographie du peintre néerlandais Vincent Van Gogh (1853-1890), Kirk Douglas retrouve le réalisateur Vincente Minnelli. Pour cette prestation, il obtient une troisième nomination aux Oscars.
Certains ont raconté que le fils de l'acteur, Michael Douglas, alors enfant, s'était mis à courir dans la salle de cinéma en voyant la scène où le héros se coupe l'oreille. Il aurait cru que son père avait réellement effectué ce geste.
Spartacus (1960)
Ce rôle de Kirk Douglas est assurément le plus connu du grand public et lui a permis d'entrer dans la légende du cinéma hollywoodien. Réalisé par Stanley Kubrick, «Spartacus» relate l'histoire d'un esclave rebelle devenu gladiateur.
L'acteur est aussi producteur du film. Il confie l'écriture du scénario à Dalton Trumbo qui figure parmi sur la liste noire des «Dix d'Hollywood», à savoir les dix personnalités du monde du septième art soupçonnées d'être communistes. Kirk Douglas réussit à convaincre le président élu démocrate John F. Kennedy de venir assister à la projection de cette épopée.