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Vingt ans après, pourquoi "Independence Day" reste un mythe ?

Le film avait été le plus gros succès de l'année 1996. Le film avait été le plus gros succès de l'année 1996. [Capture d'écran Dailymotion.]

Mercredi 20 juillet sort au cinéma "Independence Day : Resurgence", vingt ans après le premier opus. Une attaque alien restée dans les mémoires pour plusieurs raisons. 

Parce que Will Smith a "explosé"

Impossible de ne pas associer Independence Day à l'une de ses deux têtes d'affiche. Jeff Goldblum (David Levinson) a, à peu de choses près, repris son rôle de scientifique éclairé de Ian Malcom, qu'il interprétait dans Jurassic Park trois ans auparavant, en 1993. Mais c'est bien Will Smith, alors âgé de 27 ans, qui a pris les commandes d'Independence Day en 1996. Avec, pour l'ancien Prince de Bel Air, un rôle idéal : celui du Capitaine Steven Hiller, brillant pilote de chasse de l'armée américaine. Un séducteur désireux de fonder une famille, et un fonceur - blagueur prêt à défendre coûte que coûte la bannière étoilée. Soit le cocktail idéal pour plaire au public américain. Un an après Bad Boys (1995), Will Smith accèdait au rang de superstar, dans ce qui reste à ce jour son plus gros succès au cinéma.  

Parce que Roland Emmerich avait mis le paquet

La critique n'a pas été tendre avec Roland Emmerich lors de la sortie d'Independence Day. Mais à défaut de proposer un scénario très poussé, il a offert, avec Independence Day, ce qu'il sait faire de mieux : du spectacle grand public. En utilisant les effets spéciaux du moment - le film a reçu l'Oscar des meilleurs effets visuels - le réalisateur allemand s'est amusé à détruire la moitié des Etats-Unis sous les rayons laser, pulvérisant notamment l'Empire State Building, la Maison Blanche et le centre de Los Angeles. Un exemple pour l'époque, et un bel échauffement pour Emmerich avant les destructions massives du film "2012". 

Parce que le président américain savait motiver ses troupes

Lui aussi avait tout pour plaire au public : jeune, volontaire, père et mari aimant, ancien soldat… Bill Pulman a incarné un président américain modèle (Thomas Whitmore), tentant de faire front à l'invasion extraterrestre. Un dirigeant-héros dans la droite ligne de James Marshall (Harrison Ford dans Air Force One) ou James Sawyer (Jamie Foxx dans White House Down). Mais au-delà de ses décisions (notamment l'utilisation de la bombe atomique sur la ville de Houston), c'est son discours prononcé le 4 juillet, debout sur une jeep, face à des apprentis pilotes, qui est resté dans les mémoires. Un concentré de patriotisme américain rarement égalé depuis.   

Parce que la Zone 51 était dévoilée 

Objet de tous les fantasmes extraterrestres depuis des décennies, la fameuse Zone 51, dans le désert du Nevada, a eu droit à un chapitre entier dans le film de Roland Emmerich. Et ce dernier n'a pas lésiné sur les clichés pour contenter les fans : une base ultra-secrète inconnue du président des Etats-Unis, financée par les caisses noires de la CIA, des scientifiques en combinaisons futuristes affairés dans des labos dernier cri, un vaisseau spatial en parfait état de fonctionner, et même… des aliens grandeur nature conservés dans du formol. Sans oublier le chef du programme, un "geek" ravi de présenter aux humains sa "galerie des monstres". 

Parce que les recettes étaient au rendez-vous

Independence Day n'aurait pas traversé les vingt dernières années sans un vrai succès populaire. La réussite a en effet été au rendez-vous en 1996, puisque le film, dont le budget a flirté aver les 75 millions de dollars (68 millions d'euros), a engrangé au final plus de 733 millions d'euros de recettes dans le monde. Plus gros succès de l'année 1996 dans les salles obscures, le long-métrage reste une référence en terme de rentabilité, et est classé 55e dans la liste des plus gros succès aux box-office de l'Histoire, devançant notamment "Transformers", "Fast and Furious 6", ou encore… E.T.

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