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#NBASundays : Dirk Nowitzki et les Mavericks accueillent les Lakers

A 38 ans, Dirk Nowitzki est une des dernières stars des années 1990 encore en activité. [TOM PENNINGTON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Chaque semaine, Direct Matin propose avec #NBASundays de décrypter le duel du dimanche soir en NBA, accessible en France en prime time sur NBA League Pass et sur beIN Sports.

La jeune garde des Los Angeles Lakers se déplace à Dallas pour y affronter les Mavericks, équipe emmenée par l’une des dernières stars draftées dans les années 1990, Dirk Nowitzki. Ce match est à suivre en direct, à partir de 21h30, heure française, sur beIN Sports et/ou NBA League Pass. S'il oppose deux clubs qui végètent au fin fond du classement de la conférence Ouest, il ne manque pas d’attrait.

Ce qu’il faut savoir sur les Los Angeles Lakers

Qu’il est déjà loin le temps où les Lakers semblaient en mesure de se qualifier - à la surprise générale, il faut bien le dire - pour les playoffs par la simple force de leur fougue juvénile (qui leur a valu d’être présent dans notre classement des 5 équipes les plus séduisantes du début de saison). L’illusion aura duré quelques semaines et les joueurs de Luke Walton, le coach, sont redescendus sur Terre. Et plutôt violemment. Depuis le début du mois de décembre, les Lakers n’ont remporté que cinq des 26 rencontres disputées. Ouch !

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L’efficacité défensive de l’équipe pointe à la dernière place de la ligue. Et leur différentiel de point (Net Rating) dépasse seulement celui des Brooklyn Nets. Le plus inquiétant toutefois concerne l’attitude de certains joueurs au sein de l’effectif, et plus particulièrement celle de Julius Randle et D’Angelo Russell. Lors de la défaire face aux Nuggets mardi dernier, Luke Walton a personnellement réservé une place au chaud sur le banc pour les deux joueurs afin d’accorder du temps de jeu «à cinq joueurs qui ont tout donné». Une phrase lourde de sens clairement destinée à faire réagir les deux joueurs censés représenter l’avenir du club.

Faut-il s’inquiéter ? Pas tout de suite. Le début de saison était encourageant, et les Lakers sont capables de démontrer un vrai sens du jeu à certains moments. Les difficultés rencontrées sont principalement liées à l’inexpérience des Russell, Ingram et Randle, des joueurs entre 19 et 22 ans capables d’éclairs de génie à certains moments, puis d’accumuler les erreurs de jugement dans les minutes qui suivent.

Le trio doit apprendre à 1) arrêter de perdre trop de ballons (Randle et Russell sont responsables de plus de 35% des pertes de balles de l’équipe), 2) mieux sélectionner les tirs (les % aux tirs sont atroces), et 3) continuer d’apprendre les bases d’une défense NBA (ils sont derniers de la ligue). Une tâche compliquée qui incombe à Luke Walton.

Au moins, le jeu rapide pratiquée par les Lakers – combinée à leur incompétence défensive – permet d’offrir aux téléspectateurs du grand spectacle (et éventuellement une belle dérouillée pour Los Angeles).

Ce qu’il faut savoir sur les Dallas Mavericks

Dirk Nowitzki est une légende NBA. Après les départs de Kobe Bryant, Tim Duncan, et Kevin Garnett, il est une des dernières stars des années 1990 avec Paul Pierce à fouler les parquets NBA. L’Allemand a signé pour deux saisons supplémentaires au sein du club cet été dans l’espoir d’atteindre l’objectif des 20 saisons en carrière. Mais son début de saison a été marqué par une blessure au tendon d’Achille qui l’a contraint a manqué plus de la moitié des matches cette saison.

Mais depuis fin décembre, Dirk Nowitzki est de retour et commence à retrouver son rythme. A 38 ans, l’Allemand a besoin d’un peu plus de temps qu’avant pour atteindre son rendement optimum. Dimanche dernier, il a confirmé sa bonne forme du moment face aux Timberwolves avec un décent 17 points, 7/14 aux tirs dont un splendide 3/4 à trois points. Il s’est également offert le luxe de compiler 3 contres, dont un sur le bondissant Zach Lavine, 21 ans et roi du dunk alors que lui saute difficilement 5 cm au-dessus du sol. Résultat, les Mevericks ont récemment enchaîné trois victoires consécutives (une série de victoires qui a pris fin hier jeudi soir à Miami, ndlr) pour la première fois depuis le début de la saison, et Dirk n’est pas étranger à ce succès.

Mais il n’est pas non plus le seul élément de réponse à cette embellie. La blessure d’Andrew Bogut début janvier a obligé Rick Carlisle à trouver des solutions sur le terrain. Et comme il est un des meilleurs coaches de la ligue, il a réussi à créer un système D en offrant une promotion dans le cinq majeur à Seth Curry. Les Mavericks, qui jouent habituellement très lentement (29e de la ligue en rythme de jeu), débutent un effectif de petite taille avec Nowitzki en pivot, puis Harrison Barnes, Wesley Matthews (très en forme en ce moment), Deron Williams et Seth Curry. Sur les trois victoires, ce cinq majeur plante 54,7% de ses tirs, dont un cinglant 62,5% à trois points rapporte Tim MacMahon du site ESPN.

Défensivement, les Mavericks sont également plus alertes. Sur la semaine écoulée, ils affichent la 7e meilleure défense de la ligue. Certes, les adversaires n’étaient pas du premier cru. Mais qu’importe. Dallas s’amuse à nouveau sur le terrain, et Dirk Nowitzki nous rappelle son génie de temps à autre avec des actions dignes de ses plus belles années, notamment son tir à reculons sur un pied. Un immense joueur qui mérite le respect, et dont il faut chérir les derniers instants sur les parquets.

Los Angeles Lakers @ Dallas Mavericks, dimanche à partir de 21h30 sur beIN Sports et NBA League Pass.

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