L’équipe de France sera en quête d’un exploit, mercredi soir, pour venir à bout de la redoutable Espagne en quarts de finale de la Coupe du monde de basket.
Ils ont un compte à régler. Les Bleus retrouvent l’Espagne, mercredi, en quarts de finale de la Coupe du monde de basket, avec les joues encore rougies par la claque reçue la semaine dernière au premier tour (88-64).
Un affront que les hommes de Vincent Collet ont toujours en mémoire et qu’ils auront à cœur de laver dans le Palais des sports de la Communauté de Madrid chauffé à blanc.
Car même si le rapport de force parait déséquilibré entre une équipe de France décimée par les absences (Parker, Noah, De Colo,…) et une sélection espagnole au grand complet avec un Pau Gasol étincelant, les Tricolores ne nourrissent aucun complexe devant leurs éternels rivaux.
«On va les regarder droit dans les yeux, promet Nicolas Batum. On a peut-être une seule chance, mais on va la saisir».
Comme l’année dernière, à l’Euro en Slovénie, lorsqu’ils avaient renversé la sélection espagnole en demi-finale (72-75, a.p.) pour signer l’un des plus beaux exploits du basket français.
Mais cette année Tony Parker, auteur de 32 points ce soir-là, n’est pas présent sur le sol espagnol. Pour rééditer pareille performance, les champions d’Europe en titre n’auront pas d’autres choix que de s’appuyer sur leurs vertus collectives et de se montrer concentrés de la première à la dernière minute.
Pas comme face à l’Iran en poule et la Serbie en huitièmes de finale, où ils ont joué à se faire peur en fin de rencontre.
«On connait leur niveau de jeu et il faut que l’on réalise le match parfait», martèle Boris Diaw.
Ce que les partenaires du capitaine français n’ont pas encore réussi à faire depuis le début de la compétition. Et si c’était pour ce mercredi soir ?