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PSA: "l'Etat a les moyens d'interdire la fermeture" d'Aulnay, estime la CGT

Jean-Pierre Mercier, responsable syndical CGT à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois, le 13 juillet 2012 à la sortie de son usine[AFP]

Le responsable syndical CGT à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois, , a jugé "insuffisants" samedi les propos de François Hollande sur le plan social au sein du groupe, estimant que l'Etat avait "les moyens d'interdire la fermeture" du site et "les licenciements".

"Le seul point commun qu'on a avec François Hollande, c'est la reconnaissance du fait que Peugeot a menti pendant 12 mois à l'opinion publique. Les dirigeants avaient décidé de fermer l'usine d'Aulnay dès 2010, la fermeture de l'usine n'a rien à voir avec la baisse des ventes en 2012", a dit M. Mercier à l'AFP.

"Pour le reste", les propos du chef de l'Etat sont "insuffisants", a poursuivi le leader syndical.

"Pour nous, l'Etat a les moyens d'interdire la fermeture de l'usine et les licenciements. Récemment, il a interdit à Peugeot de vendre près de 200.000 véhicules à l'Iran, qui est le premier marché international de Peugeot. S'il peut faire cela, il peut interdire les licenciements", a-t-il affirmé.

"M. Hollande a jugé inacceptable le plan de licenciements +en l'état+. Pour nous, c'est le plan de licenciements tout court qui est inacceptable", a-t-il ajouté.

Le président François Hollande a assuré samedi lors de son rendez-vous télévisé du 14 juillet que "l'Etat ne laissera pas faire" les 8.000 suppressions d'emplois annoncées chez PSA, jugeant le plan du constructeur automobile "en l'état inacceptable".

Le gouvernement ne peut pas interdire la fermeture du site d'Aulnay, où 3.000 emplois vont être supprimés, mais "nous pouvons faire en sorte de faire qu'Aulnay reste un site industriel, de la même manière qu'il doit y avoir des garanties sur la pérennisation du site de Rennes", a ajouté le chef de l'Etat.

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