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"C'est clair, je suis attendu" affirme Jason Lamy-Chappuis

Jason Lamy-Chappuis fait des tests en soufflerie à Genvèe le 1er novembre 2013 [FABRICE COFFRINI / AFP] Jason Lamy-Chappuis fait des tests en soufflerie à Genvèe le 1er novembre 2013 [FABRICE COFFRINI / AFP]

Jason Lamy-Chappuis donne le coup d'envoi samedi à Kuusamo, en Finlande, d'un hiver 2013-14 où il remettra en jeu son titre olympique conquis en 2010: "C'est clair, je suis attendu", reconnaît le porte-drapeau de la délégation française aux JO de Sotchi, en février prochain.

"L'objectif de cette saison, c'est bien sûr les jeux Olympiques (...) mais la Coupe du monde est un objectif à part entière", assure aussi le triple vainqueur de la Coupe du monde qui peut égaler, en cas de nouveau globe de cristal, le Finlandais Hannu Manninen. Le Français a aussi fait des essais en soufflerie à Genève pour valider scientifiquement les petits détails qui pourront faire une grosse différence dans sa quête d'or olympique à Sotchi.

 

QUESTION: La Coupe du monde est-elle un objectif à part entière lors d'une année olympique?

REPONSE: "L'objectif de cette saison, c'est bien sûr les jeux Olympiques, je veux défendre mon titre olympique (en individuel, ndlr), je vais tout faire pour le conserver, mais je ne bouderais pas mon plaisir si je ne devais pas remporter l'or et si je devais avoir une médaille d'une autre couleur. Être médaillé olympique, cela reste quelque chose de grand. J'aimerais aussi monter sur le podium dans l'épreuve par équipes, pour partager cette joie avec mes copains de l'équipe de France. Mais la Coupe du monde, c'est un objectif à part entière, car je sais que pour arriver en forme à Sotchi, il y a des temps de passage à respecter. En fait, il y a deux moments forts cette saison pour nous, Français, Sotchi bien sûr et l'étape de Chaux Neuve (11-12 janv) devant notre public".

 

Q: Comment abordez-vous l'ouverture de la saison?

R: "Physiquement plutôt bien, et mentalement je suis prêt, j'ai hâte d'en découdre. C'est plutôt bien de commencer par une épreuve par équipes. On va voir si on peut confirmer (le titre mondial de) Val di Fiemme. Je me souviens du podium, c'était une sensation rarement vécue. Un titre individuel, c'est gratifiant, on est fier mais par équipes la joie est partagée".

 

Q: L'hiver dernier, vous avez remporté trois titres sur quatre possibles lors des Mondiaux en Italie, vous êtes forcément très attendu...

R: "C'est clair, je suis attendu, d'autant plus que j'ai ce statut de porte-drapeau. Mais cela ne me fait pas peur. Mon titre (olympique), je l'ai à vie, personne ne pourra me l'enlever, cela me donne plus de sérénité avant d'aborder cet hiver. En ce qui concerne les JO, je sais à quoi m'attendre, le déroulement des épreuves, les déplacements en bus, les contrôles de sécurité, etc. C'est évident que je suis plus attendu que lors de mes premiers JO en 2006 à Turin, mais cela ne me gêne pas".

 

Q: Comment gérez-vous la pression?

R: "Il faut de la pression pour réaliser des performances. Il ne faut pas trop penser à l'enjeu et utiliser la pression de manière positive. J'ai pas mal travaillé au niveau du mental avec un psychologue du sport qui m'a donné des exercices à faire. Je fais aussi pas mal de Tai-chi".

 

Q: A 27 ans, vous avez déjà tout gagné, avez-vous déjà songé à raccrocher les skis ou pensez-vous à l'après?

R: "Non, car je n'ai pas encore tout fait dans mon sport. Je prends encore du plaisir à l'entraînement, je peux encore progresser et comme je suis assez perfectionniste, j'ai encore du travail devant moi. Je ressens toujours ce mélange d'excitation, de peur et d'envie de bien faire. J'adore avoir cette boule au ventre et me dire que quatre ans d'entraînement vont se jouer en quelques secondes".

 

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