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Nouvel An : d'où vient la tradition de s'embrasser sous le gui ?

La tradition a perduré, mais s’est progressivement limitée au fait d’embrasser quel­qu’un sous du gui. [Unsplash - image d'illustration]

Ce samedi 31 décembre à minuit, vous embrasserez peut-être votre conjoint ou vos proches sous le gui. Mais connaissez-vous l'origine de cette tradition ? Voici ce qu'il faut savoir sur cette coutume ancestrale.

Avec le houx, le gui est l'un des incontournables des tables de fêtes de fin d'année. D'ailleurs, vous accrocherez très probablement une branche sur le pas de votre porte pour embrasser vos proches en-dessous, comme le veut la coutume.

Mais saviez-vous que l'on doit cette tradition aux Celtes. En effet, cette pratique était monnaie courante en Gaule, où l'on prêtait à cette plante des vertus médicinales et magiques. Cette dernière était même parfois symbole d’immortalité, car ses feuilles étaient toujours vertes, même en plein hiver.

Ainsi, à chaque début d’année, les druides cueillaient du gui pour les habitants, qui l’accrochaient dans leurs maisons en guise de porte-bonheur.

Il était alors d’usage d’accueillir ses invités en les recevant (et les embrassant) sous le gui pour leur porter chance, leur souhaiter de bonnes récoltes, la fécondité ou encore éloigner les mauvais esprits.

Au fil des siècles et malgré l’arrivée du christianisme, la tradition a perduré, mais s’est progressivement limitée au fait d’embrasser quel­qu’un – généralement son ou sa partenaire – sous du gui, où que ce soit, pour se souhaiter une bonne et heureuse année.

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