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Le 26 mai sera la dernière manifestation de Copé contre le mariage gay

Jean-François Copé, président de l'UMP, le 15 mai 2013 à Paris [Martin Bureau / AFP/Archives] Jean-François Copé, président de l'UMP, le 15 mai 2013 à Paris [Martin Bureau / AFP/Archives]

Jean-François Copé, président de l'UMP, a indiqué mardi que le 26 mai serait sa dernière participation à une manifestation contre le mariage homosexuel, ajoutant que face à la loi désormais promulguée, il ne faut pas dire simplement: "on doit tout casser".

"J'appelle à manifester dimanche", a déclaré le député-maire de Meaux sur France Info, afin de protester contre "la politique familiale du gouvernement".

"C'est aussi pour moi l'occasion de dire à ces centaines de milliers de Français, voire de millions, qui se sont engagés, dans un engagement sociétal: vous êtes citoyens, transformez un engagement sociétal en engagement politique".

"Le rendez-vous pour ça, ce sont les élections municipales", a ajouté le dirigeant d'opposition.

"Pour ce qui me concerne, c'est effectivement la dernière fois que j'irai manifester sur ce sujet, parce qu'il faut transformer cet engagement en engagement politique", a-t-il insisté.

"Ce qui est très important, c'est qu'on comprenne qu'en manifestant, on vient aussi dire une différence sur les valeurs", selon M. Copé.

Interrogé sur une réécriture de la loi en cas de retour de la droite au pouvoir - un point qui ne semble pas faire pas l'unanimité à l'UMP - M. Copé a observé: "Cette question du mariage homosexuel et de l'adoption touche aux consciences, à une certaine idée de la société".

Évoquant la validation constitutionnelle de la loi vendredi, il a relevé que le conseil présidé par Jean-Louis Debré "a insisté sur un point : toujours protéger les droits de l'enfant avant les droits à l'enfant. Il y a donc dans ce texte des choses qui nécessitent sans doute que l'opposition se penche dessus".

L'ex-ministre a cité "l'adoption plénière, la PMA, la gestation pour autrui".

"Sur ces sujets, il y aura certainement des choses très importantes à faire", a-t-il ajouté.

"Il ne s'agit pas, bien sûr, là-dessus, de faire oeuvre simplement de dire: on doit tout casser", a déclaré M. Copé.

Relancé sur la question du mariage lui-même, il a répondu : "Il faudra en débattre", notamment "en 2016, au moment où viendra la préparation de l'échéance présidentielle".

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