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Les quotidiens nationaux absents des kiosques dans 20 villes

Des présentoirs vides dans un kiosque à journaux le 21 avril 2010 à Paris [Emmanuel Glachant / AFP/Archives] Des présentoirs vides dans un kiosque à journaux le 21 avril 2010 à Paris [Emmanuel Glachant / AFP/Archives]

Les quotidiens nationaux et les magazines étaient absents jeudi dans 20 grandes villes, en raison d'un mouvement de grève dans une partie des dépôts de presse pour protester contre le plan social à venir chez Presstalis, a indiqué la messagerie, interrogée par l'AFP.

Parallèlement, la distribution des quotidiens nationaux du matin a été perturbée dans la zone "Grand Nord" de la France, après le blocage du centre de traitement de Gonesse (Val-d'Oise), qui regroupe les exemplaires avant de les envoyer vers les dépôts. Cette zone va de la Normandie à la Champagne-Ardennes, du Nord-Pas-de-Calais à la région Centre, et comprend aussi certains kiosques en banlieue parisienne.

La grève est menée par le Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT (SGLCE-CGT).

"La direction ne nous entend pas. Le mouvement va monter en puissance les jours et semaines qui viennent", a prévenu Laurent Jourdas, secrétaire du Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT (SGLCE-CGT).

Ont été bloqués vingt des 136 dépôts de presse, qui assurent la distribution des journaux aux diffuseurs dans les principales villes de province et leur région.

Les villes touchées sont Lyon, Marseille, Strasbourg, Lille, Bordeaux, Toulouse, Rouen, Nantes, Rennes, Grenoble, Caen, Limoges, Nice, Saint-Etienne, Tours, Ajaccio, Reims, Toulon, Brest et Champigny-sur-Marne, ainsi que leurs zones aux alentours.

Des discussions sont actuellement en cours entre les syndicats et la direction de Presstalis, qui prévoit de diviser par deux les effectifs de l'entreprise.

Principal distributeur de journaux en France, en grande difficulté financière, Presstalis a échappé en octobre au redressement judiciaire grâce à un accord conclu entre les éditeurs et actionnaires de la messagerie, sa direction et l'Etat pour financer son plan de restructuration.

Ce plan, dont le principe a été adopté en novembre 2011, prévoit notamment 1.250 suppressions de postes sur 2.500 salariés. Il est rejeté notamment par le SGLCE, qui refuse toute idée de départs contraints et d'externalisation de certaines activités.

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