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Rage Room : un défouloir où l'on peut tout casser

Les gens peuvent se défouler et évacuer leur colère et leur frustration en cassant des objets dans la Rage Room [Capture d'écran Youtube]

Qui n'a jamais rêver de pouvoir tout casser, dans un moment de colère ? C'est le service que propose les Rage Rooms, une tendance venue d'Outre-Atlantique.

Les Rage Rooms offrent aux visiteurs la possibilité de se défouler en cassant des objets, après une journée particulièrement difficile au travail, un événement stressant, ou encore une situation frustrante où leurs nerfs ont été mis à rude épreuve.

Pour vingt dollars, l'on peut réserver 30 minutes dans un défouloir, où l'on dispose d'une tenue de protection, d'une batte de baseball et de cing objets à casser. Il est possible d'acheter des objets supplémentaires à casser : à partir de 2$ supplémentaires, l'on peut ainsi détruire un cadre photo en plus, un verre de vin, une chaise ou même une imprimante.

Une alternative au psy

Les Rage Rooms reprennent l'idée de l'Anger Room, créé en 2008 par Donna Alexander et dont la première salle a été installée à Dallas en décembre 2011. L'Anger Room se présentait comme une "alternative à aller voir un psy", permettant aux gens de détruire des objets dans des pièces aménagées comme de vrais bureau ou cuisines, par exemple. De 5 minutes dans la formule "j'ai besoin d'une pause" à une "démolition totale" en 25 minutes, l'on peut s'y laisser emporter en toute impunité. 

Le concept, qui cartonne aux Etats-Unis et au Canada, existe aussi en France avec les "ateliers de destruction massive" proposés par 10torsions, où l'on pulvérise des objets destinés à la casse et recyclés par la suite, pour "libérer les tensions, le stress, les angoisses, les émotions", et ce, "avec une approche écologique". Dans certaines de ces rage rooms, ont peut même récupérer la vidéo de la séance de défoulement sur une clé USB. 

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