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L'arrêt du réacteur belge de Doel 3 prolongé

L'arrêt du réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire de Doel, dans le nord de la Belgique, a été prolongé d'un mois, jusqu'à la fin septembre, afin de permettre les analyses sur les "potentielles fissures" de sa cuve, a indiqué mardi l'électricien Electrabel (GDF Suez).[AFP] L'arrêt du réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire de Doel, dans le nord de la Belgique, a été prolongé d'un mois, jusqu'à la fin septembre, afin de permettre les analyses sur les "potentielles fissures" de sa cuve, a indiqué mardi l'électricien Electrabel (GDF Suez).[AFP]

L'arrêt du réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire de Doel, dans le nord de la Belgique, a été prolongé d'un mois, jusqu'à la fin septembre, afin de permettre les analyses sur les "potentielles fissures" de sa cuve, a indiqué mardi l'électricien Electrabel (GDF Suez).

Sur le site http://transparency.gdfsuel.com, qui recense les capacité de production du groupe, ce réacteur d'une capacité de 1.006 MW est à présent marqué comme étant à l'arrêt jusqu'au 30 septembre, contre fin août précédemment.

"C'est parce que nous voulons faire les analyses en profondeur. Je confirme que l'on a reporté le redémarrage à la fin septembre", a expliqué à l'AFP une porte-parole d'Electrabel, Lut Vande Velde.

Ce réacteur mis en service en 1982 et situé à quelque 25 km d'Anvers avait été mis à l'arrêt début juin pour entretien. Des contrôles ont alors révélé la présence "d'anomalies" dans le matériau de base en acier de la cuve abritant le coeur du réacteur.

Le directeur de l'Agence fédérale belge de contrôle nucléaire (AFCN) Willy De Roovere s'était déclaré vendredi "sceptique" quant à la possibilité de relancer Doel 3, qui ne sera autorisée que si Electrabel peut prouver que l'intégrité de l'installation n'est pas remise en cause par les défauts détectés. Une réparation ou un remplacement de la cuve semblent par ailleurs extrêmement difficile, selon M. De Roovere.

Le fabriquant de la cuve, le groupe néerlandais Rotterdamsche Droogdok Maatschappij (RDM), qui a depuis cessé ses activités, a équipé une dizaine de réacteurs en Europe, dont le réacteur numéro 2 de la centrale belge de Tihange, près de Liège.

A l'arrêt à partir du 17 août, Tihange 2 (1.008 MW) ne devrait pas redémarrer avant le 2 octobre, selon le site Transparency de GDF Suez, la maison mère d'Electrabel.

Des représentants des autorités chargées de la sécurité nucléaire des pays concernés se réuniront le 16 août à Bruxelles pour "un échange d'informations", a indiqué l'AFCN. Il s'agira d'une "réunion technique", a insisté l'agence belge.

La Commission européenne a plaidé pour des inspections du type de celles ayant révélé les problème à Doel mais n'a pas le pouvoir de les imposer.

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