Microsoft a indiqué qu’il allait dorénavant prévenir les utilisateurs du service de messagerie en ligne Outlook en cas de suspicions de piratages émanant d'un Etat
Depuis deux ans, Microsoft se contentait de prévenir les usagers sur de possibles brèches de sécurité mais les choses ont aujourd’hui changé. «Etant donné que la menace a évolué, notre approche également et nous irons au-delà de la simple notification en spécifiant si nous pensons raisonnablement qu’il s’agit d’une attaque gouvernementale», a déclaré la société à Reuters.
Elle s’est par ailleurs fendue d’un communiqué publié dans la foulée sur son blog. «Nous avons pris la disposition de vous laisser savoir spécifiquement que nous avons des preuves que le hacker pourrait être lié à un gouvernement parce qu’il est probable que l’attaque soit bien plus sophistiquée et prolongée qu’une attaque venant d’un cybercriminel ou autre», pouvait-on y lire.
Se faisant, Microsoft suit la voie ouverte par Google en 2012 et adoptée par Facebook, Twitter ou encore Yahoo! plus récemment.